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Pour Juppé, "les Français ont droit à la clarté", Fillon ne veut pas "la division"

"Les Français ont le droit à la clarté", a lancé Alain Juppé à François Fillon jeudi en ouverture du débat d'entre-deux tours de la primaire de la droite, son rival répliquant que ce débat ne devait "pas être celui de la division" après quatre jours d'échanges tendus entre les deux camps.

"François, nous nous connaissons depuis bien longtemps. Nous sommes entrés en politique presque en même temps, nous avons toujours appartenu à la même famille politique, tu as été mon ministre et j'ai été le tien et tu sais que j'ai toujours eu pour toi de l'amitié et de l'estime, et je n'ai pas changé d'avis", a déclaré M. Juppé (28,6%) dans son propos liminaire, s'adressant à son adversaire arrivé largement en tête au premier tour (44,1%).

"Ceci dit, il y a des règles dans un débat, on peut se poser des questions, c'est ce que j'ai fait quand tes positions ou propositions ne me paraissaient pas tout à fait claires, et j'ai été un peu surpris de la virulence de ta réponse". "Nous avons des divergences que je n'ai pas l'intention d'éluder. Les Français qui nous regardent ont droit à la clarté et à la précision", a poursuivi le maire LR de Bordeaux.

"Ce débat ne doit pas être celui de la division", a répondu François Fillon. "Parce que quel que soit le choix dimanche, c'est ensemble que nous mettrons en œuvre le projet que les Français vont choisir".
"Ce deuxième tour, ce n'est pas un combat, c'est la présentation de projet de deux hommes qui appartiennent à la même famille politique et qui , je pense, ont la même éthique de l'action publique", a insisté l'ancien Premier ministre de Nicolas Sarkozy.

"C'est vrai que mon projet plus radical, peut-être plus difficile. C'est le projet que j'ai bâti avec les Français", "un projet qui rompt avec une forme de pensée unique que j'ai vue de déchaîner depuis quatre jours", a dit M. Fillon.

"Les Français ont le droit à la clarté", a lancé Alain Juppé à François Fillon jeudi en ouverture du débat d'entre-deux tours de la primaire de la droite, son rival répliquant que ce débat ne devait "pas être celui de la division" après quatre jours d'échanges tendus entre les deux camps.
"François, nous nous connaissons depuis bien longtemps. Nous sommes entrés en politique...