Quelqu’un m’a dit...

Audrey Azoulay aime la mode
L'agenda de la ministre française de la Culture et la Communication, Audrey Azoulay, était hyper-rempli lors de sa visite à Beyrouth. Elle était sur tous les fronts. Et partout rayonnante et élégante. Au Salon du livre francophone qu'elle a inauguré, mais aussi à la Résidence des Pins, pour remettre les insignes de commandeur des Arts et Lettres à Rony Araygi. Ce dernier a offert le soir même, en son honneur, un dîner chez Liza, réunissant quarante convives, notamment l'ambassadeur Emmanuel Bonne, Nabil et Maya de Freige, Ziyad Baroud, le père Sélim Daccache, Zad Moultaka, Joe Kodeih, Betty Taoutel, Léna Choueiry, Nanette Ziadé, l'attaché audiovisuel régional Luciano Rispoli, Émilie Lang, chargée de communication auprès de la ministre, l'attaché culturel près l'ambassade Éric Lebas, Véronique Aulagnon, conseillère de coopération et d'action culturelle, et d'autres encore.

À Beyrouth, Audrey Azoulay s'est frottée au monde de la mode – à ses yeux un domaine de création à part entière et une industrie importante. À sa demande, Rabih Kayrouz lui a organisé un fashion day, qui a commencé à 9h00 par la visite de l'école de mode qu'il parraine à l'Alba. Cap ensuite sur Saïfi, où elle a rencontré les créateurs de la neuvième promotion de la fondation Starch, et admiré les kimbayas de Milia M, avant de faire une pause à la maison Rabih Kayrouz. Puis, ensemble, ils ont rejoint à Tawlet l'ambassadeur de France et son équipe, mais aussi les stylistes Krikor Jabotian et Bashar Assaf, l'auteure et illustratrice Lamia Ziadé, le rappeur Chyno, le danseur chorégraphe Ali Chahrour, les deux photographes Myriam Boulos et Tarek Moukaddem, les réalisatrices et scénaristes Soudade Kaadan et Myriam el-Hajj, et évidemment Kamal Mouzawak. Sacrée Azoulay, elle aura tout fait !

Partir en goguette à Choueifate
Quand Wafa Saab fait la fête, c'est dans son jardin à Choueifat, sous les branches d'un arbre centenaire baptisé par les invités « arbre fédérateur ». Ses soirées rassemblent en effet des amis de tous bords et offrent des stations de spécialités mijotées dans diverses régions libanaises par Souk el-Akl. Au dernier dîner, animé par DJ Tony, il y avait le président Hussein Husseini, le député Henri Hélou, l'ancien ministre Fadi Abboud, Denise et Joe Faddoul, Fadi Gemayel, Zeina et Neemat Frem, Zalfa Boueiz, Zeina Arslan, Randa et Walid Saab, Janine et Tony Maamari, Mona et Joe Issa el-Khoury, Nada et Mohammad Ghandour, Karim Bitar, Rindala et Ali Hachem, Lina et Walid Assaf, Hoda et Nagi Skaff, Danièle et Farid Chehab, et d'autres encore. Boostant la soirée de sa belle voix, Mayssam Skaff a poussé la chansonnette arabe, reliée par Nayla Takieddine, qui a cédé aux sirènes de la pop des années 80. Noha et Patrick Baz, Michèle et Sabah Joumblatt, Hanane et Sami Haddad, Nicole et Joseph Araygi, Salma et Vreij Sabounjian, Rola et Youssef Kanaan ont vivement applaudi. Pierre Doumet, ce soir-là, n'a pas pris le micro ! Dommage.

Sigg découvre la chicha
Il a été scotché un matin par le hubble bubble de l'eau des chicha que fumaient des grappes d'hommes, chez Dbaibo, à Raouché. « Je n'avais jamais entendu une telle musique, ni vu un tel spectacle », a dit amusé Uli Sigg. De passage à Beyrouth, le plus grand collectionneur d'art chinois contemporain au monde, ancien homme d'affaires et ambassadeur de Suisse en Chine et en Corée du Nord, est venu soutenir le Baff (Beirut Art Festival Film) et présenter le film documentaire qui lui est consacré, The Chinese Lives of Uli Sigg, dont la projection est prévue à Sofil le 10 novembre. Mais ses rétines sont restées gravées sur les trésors exposés au musée national de Beyrouth qu'il a visité en compagnie d'Anne-Marie Afeiche, et au musée mim où il a été reçu par Suzy Hakimian. Leila Badr lui a également fait les honneurs du Musée archéologique de l'Université américaine de Beyrouth, avant qu'il ne donne une conférence sur l'art contemporain chinois et sur sa collection, au Bathish auditorium du West Hall. Une collection qui regroupe des œuvres de quelque 350 artistes. Les top des années 1990. Le séjour d'Uli Sigg a été ponctué de rencontres avec la presse à la galerie Alice Mogabgab, d'un déjeuner chez l'ambassadeur de Suisse François Barras en présence des membres du comité du Baff, qui l'ont emmené également à dîner à La Centrale, où ils ont été royalement servi par l'équipe de Nayla Gemayel.

La veille de son départ, le Baff a offert en son honneur un dîner libanais à l'Atelier, le restaurant d'application de l'IGE (Institut de gestion des entreprises de l'USJ), qui a réuni l'ambassadeur suisse, le premier secrétaire de l'ambassade des États-Unis et soutien du festival, Alan Holst, le recteur de l'USJ, le père Selim Daccache, le président de l'AUB Fadlo Khuri, le doyen de la faculté des beaux-arts de l'UL Mohammad el-Hage, ainsi que l'ancien ministre Charles Rizk et son épouse Nayla. Étaient également présents les donateurs, dont Alia Mouzannar, accompagnée de son époux Fady Mogabgab, ainsi que des représentants des Fondations Alexis Habib et Robert Matta. Dans l'assistance, également, Mona et Joe Issa el-Khoury, Abdullah et Carole al-Hobayeb, Jeanine et Tony Maamari, Liliane et Camille Menassa, Isabelle Doumet, Nayla Bassili, Diala Choucair, Nelly Zeidan, Christiane Tawil, Élie Nahas, Jocelyne Mehanna, Nadia el-Cheikh, Christine Babikian et Abdallah Sfeir.

Une étoile pour Nadine
Paris, Forum des images. Le week-end dernier, le Festival des étoiles en partenariat avec la Scam (Société civile des auteurs multimédia), a livré son verdict. Home Sweet Home de la réalisatrice et scénariste libanaise Nadine Naous trône parmi les trente films documentaires et reportages qui ont marqué le petit écran par leur qualité et leur aptitude à raconter la complexité du monde dans lequel nous vivons. Diffusé par Vosges Télévision, Home Sweet Home dessine l'histoire récente du Liban et les changements politiques qui ont transformé la société. Son premier documentaire, Chacun sa Palestine (2006), et le court métrage de fiction Clichés ont été soutenus et diffusés par Arte. Home Sweet Home a été également sélectionné au Festival Visions du réel de Nyons et à Lussas. Bravo Nadine.

Le Liban à la mairie de Paris
L'Hôtel de Ville de Paris a ouvert grandes ses portes à la présidente de l'association Nation Initiative, l'excellente Nadine Garabedian qui a donné un exposé sur L'expérience éducative francophone au Liban, et à Randa Sadaka, rédactrice en chef de la revue Pictoram consacrée à la création artistique et réalisatrice de l'émission 5 de ic coproduite par la fondation Ram et Télé Liban. Les films projetés mettant en scène des artistes libanais de talent ont été ovationnés, notamment Martha Hraoui, Zeina Saleh Kayali, Pascale Breugnot, ex-grande prêtresse de France2 et de TF1, et productrice des séries Alice Nervers, la juge est une femme, ou encore Doc Martin. Présents également, la présidente du jumelage Aix-Baalbeck Nayla Saki, le photographe plasticien Stéphane Fedorowsky, la chorégraphe Sabine Novel, Lyne Lohéac (la fille de la peintre Blanche Ammoun Lohéac) et Arnaud Galy, rédacteur en chef du magazine Zigzag. Même la psychanalyste Catherine Muller n'a pas regretté d'avoir fait le déplacement ! Quant à l'ambassadeur Khalil Karam, il était tout fier des deux intervenantes. La conférence a été suivie d'un spectacle de danse orientale, signé Yara Nouna, et d'un cocktail concocté par le traiteur libanais du XVIe arrondissement, al-Dar. Le vin a coulé à flot, les bouchons de champagne ont sauté et les bulles ont pétillé pour célébrer l'anniversaire de Nadine Garabédian.

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