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À La Une - Syrie

Ankara accuse l'armée syrienne de viser des rebelles pro-turcs

Ce bombardement, près de Dabiq, constitue le premier heurt direct avec les troupes syriennes depuis que la Turquie a lancé son opération "Bouclier de l'Euphrate".

Des hélicoptères de l'armée syrienne sur la base militaire de Dmeir au nord-est de Damas le 8 avril 2016. AFP/Archives

Un hélicoptère appartenant à l'armée syrienne aurait procédé au largage de barils d'explosifs sur des positions de rebelles soutenus par la Turquie, a annoncé mercredi l'armée turque.

Un hélicoptère "considéré comme appartenant aux forces du régime" a bombardé des rebelles dans un village près d'Akhtarine, une ville située à 5 km au sud-est de Dabiq, précise un communiqué de l'armée turque. Dabiq est une localité symbolique reprise aux combattants du groupe Etat islamique le mois dernier.

Deux rebelles soutenus par la Turquie ont été tués et cinq autres ont été blessés dans ce bombardement qui constitue le premier heurt direct avec les troupes syriennes depuis que la Turquie a lancé son opération "Bouclier de l'Euphrate" dans le nord de la Syrie.

L'armée syrienne avait indiqué la semaine passée que la présence de troupes turques sur le sol syrien constituait "une dangereuse escalade et une violation flagrante de la souveraineté de la Syrie". Damas avait promis d'abattre tout avion turc entrant dans son espace aérien.

Le ministre turc des Affaires étrangères, Mevlut Cavusoglu, a affirmé que son pays ne se laisserait pas impressionner par ces opérations et a réaffirmé que les forces pro-Assad continuaient de bombarder les rebelles syriens et non pas les jihadistes de l'Etat islamique.

L'opération militaire destinée à débarrasser la région frontalière de la présence de jihadistes se poursuivra jusqu'à la prise de la ville d'al-Bab, a ajouté le ministre.

Lancée il y a deux mois, l'opération "Bouclier de l'Euphrate" vise à apporter un soutien en blindés et une couverture aérienne aux rebelles syriens turkmènes et arabes dans leur combat contre l'EI. Elle a également pour but d'empêcher une progression territoriale des miliciens kurdes des Unités de protection du peuple (YPG) qui pourraient profiter du recul des jihadistes.

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a annoncé samedi que les troupes turques vont tenter de reprendre la ville d'al-Bab tenue par les jihadistes que convoitent également les Kurdes.

Le ministre turc des Affaires étrangères a également affirmé que des mesures seraient prises si une attaque était conduite contre la ville de Tal Afar située à l'ouest de Mossoul en Irak.

La semaine dernière, une milice paramilitaire entraînée par l'Irak a annoncé qu'elle allait prêter main forte aux troupes irakiennes pour progresser en direction de Tal Afar à environ 55 km de Mossoul.

La Turquie affirme craindre que le recours à des milices chiites dans l'offensive contre Mossoul, dernier grand fief de l'EI en Irak, se traduise par des exactions contre les populations sunnites de la région et aboutisse à un exode.



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QUELLE ABERRANTE RIGOLADE ! IL PARLE COMME S,IL ETAIT SUR LES TERRES DE SON PAYS ET QUE LES AUTRES LE PROVOQUAIENT... ERDO NTIBEH 3ALA FERDO...

LA LIBRE EXPRESSION

13 h 59, le 27 octobre 2016

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Commentaires (2)

  • QUELLE ABERRANTE RIGOLADE ! IL PARLE COMME S,IL ETAIT SUR LES TERRES DE SON PAYS ET QUE LES AUTRES LE PROVOQUAIENT... ERDO NTIBEH 3ALA FERDO...

    LA LIBRE EXPRESSION

    13 h 59, le 27 octobre 2016

  • 9 jours après le début de l’offensive pour libérer Mossoul des bactéries daesh, les forces irakiennes continuaient à progresser sur plusieurs fronts. À l’ouest de Mossoul, un front jusqu’à présent calme. Les unités Hachd al-Chaabi ont en effet reçu l’ordre de couper l’accès entre Mossoul et la Syrie, et ce, en dépit des pressions américaines. La mission est d’empêcher la fuite des bact. vers la Syrie et d’isoler totalement Mossoul de la Syrie , dit un des porte-parole du Hachd Chaabi. Une bataille violente et difficile . Les combattants du Hachd Chaabi qui ont joué un rôle clé contre daesh veulent également libérer la ville de Tal Afar (90 km à l’est des frontières irako-syriennes), à l’ouest de Mossoul. La participation du Hachd al-Chaabi à l’offensive est source de tensions. Les dirigeants américains et turcs s’y opposaient et exerçaient des pressions dans ce sens. Washington et Ankara voulaient les écarter de cette région. Ils aspiraient à une sécurisation régionale de cette zone. Dans ce contexte, le Premier ministre irakien, a affirmé qu’il n’autoriserait pas l’occupation de son pays. Il a averti les autorités turques qu’elles n’étaient pas venues en Irak pour se divertir. La Turquie affirme de plus en plus son intention de jouer un rôle clé dans la résolution des crises. Son chef de la diplomatie a ainsi affirmé mardi qu’elle pourrait lancer une opération terrestre dans le nord de l’Irak pour éliminer toute « menace » contre ses troupes .

    FRIK-A-FRAK

    14 h 09, le 26 octobre 2016

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