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Campus - Formation

L’UL propose un nouveau diplôme en cellules souches

La thérapie cellulaire, à base de cellules souches, se répand de plus en plus au Liban qui, pourtant, manque de spécialistes. L'UL veut remédier à ce problème.

Entourant le professeur Hassan Zeineddine, doyen de la FS de l’UL, les Drs Fadia Najjar et Aline Hamadé (de gauche à droite).

« Nombreux sont les médecins et les experts qui travaillent dans le domaine des cellules souches sans en être connaisseurs, précise d'emblée Aline Hamadé, docteure en biologie de développement et cellules souches. Certains parmi eux voyagent en Amérique pour s'y former. La faculté des sciences de l'Université libanaise (FS) leur offre aujourd'hui l'opportunité de suivre une formation locale en cellules souches et génie cellulaire, couronnée par un diplôme universitaire. »
La coordinatrice de ce nouveau diplôme explique : « Le master classique en cellules souches est proposé depuis 2012 à l'UL qui est, par ailleurs, la seule au Liban à l'offrir. La nouvelle formation que nous proposons aujourd'hui est une formation intensive offerte au mois de décembre. Elle permet aux candidats qui ne peuvent ou ne veulent pas s'engager dans le master en cellules souches d'acquérir les connaissances spécialisées et cruciales pour manipuler correctement les cellules souches. » Pour pouvoir s'inscrire à cette formation, les candidats doivent avoir au moins une licence dans une spécialisation scientifique, médicale ou paramédicale puisque, comme l'indique le Dr Hamadé, « le domaine des cellules souches regroupe à la fois les scientifiques qui mènent les recherches et les médecins qui pratiquent la thérapie cellulaire ».

Applications et bioéthique
La FS collabore avec l'université de Montpellier en France qui propose le même diplôme universitaire, afin d'aboutir prochainement à une co-diplômation. « Les cours, dispensés par des spécialistes scientifiques, des intervenants venant de l'étranger et des médecins qui travaillent déjà dans le domaine de la thérapie cellulaire, seront divisés en deux parties : théorique et pratique », précise le Dr Hamadé. La partie théorique consistera en une introduction à la cellule souche : ses différents types, ses capacités, son utilisation thérapeutique, ses avantages, ses inconvénients et ses applications basées sur les lois et les conventions internationales, « puisqu'au Liban, il n'y a toujours pas de lois qui régissent la thérapie cellulaire ». La partie pratique effectuée aux laboratoires de la FS porte sur l'extraction des cellules souches et leur mise en culture. Le docteur en biochimie Fadia Najjar souligne que « bien qu'elle soit cliniquement appliquée, une grande partie de la thérapie cellulaire en est toujours au stade de recherche, le cursus de cette formation implique donc aussi la bioéthique pour d'une part expliquer aux postulants ce qui est permis et applicable cliniquement, et d'autre part les inciter à ne pas commercialiser cette pratique ». Le Dr. Hamadé appelle, dans ce contexte, les sociétés qui travaillent déjà dans ce domaine à venir partager leurs expériences avec les postulants.
« Ce diplôme universitaire qui constitue une première étape du développement du rôle de la FS vise à mieux répondre aux besoins du marché professionnel, précise le professeur Hassan Zeineddine, doyen de la faculté des sciences de l'UL. Cette expérience prometteuse permettra l'ouverture de l'UL aux entreprises et institutions, et renforcera ses liens avec le public. » « Nous espérons, dans l'avenir, transformer la FS en un centre accrédité pour faire évoluer les compétences des employés et des experts dont les métiers dérivent des cursus qu'elle propose, à travers l'établissement de formations continues dans ses différentes spécialisations », poursuit le professeur Zeineddine.
L'inscription à cette formation commence au mois de novembre. Pour en savoir plus, visitez le site de la FS : http://fsciences.ul.edu.lb/site/, ou appelez le 03/026533.

« Nombreux sont les médecins et les experts qui travaillent dans le domaine des cellules souches sans en être connaisseurs, précise d'emblée Aline Hamadé, docteure en biologie de développement et cellules souches. Certains parmi eux voyagent en Amérique pour s'y former. La faculté des sciences de l'Université libanaise (FS) leur offre aujourd'hui l'opportunité de suivre une formation...

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