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Lifestyle - les potins

Quelqu’un m’a dit...

Hommage à Dame Zaha
Elle est la première femme dans l'histoire à avoir reçu le prestigieux prix Pritzker. Elle est aussi la première musulmane à qui un hommage a été rendu en la cathédrale Saint-Paul de Londres. Même après son décès, « la lionne d'architecture » garde son statut de popstar. Et apporte juste ce qu'il faut de frisson à son public, en l'occurrence ici un parterre « impressively international », comme le rapporte au The Art News Paper le directeur général de la Royal Academy of Arts de Londres, Charles Saumarez Smith. La cérémonie solennelle et émouvante à la mémoire de l'architecte anglo-irakienne Zaha Hadid, fauchée à 65 ans, au sommet de sa carrière, a réuni plus de 2 000 personnes. Parents, amis, collaborateurs, collègues, anciens étudiants étaient tous présents à la cathédrale Saint-Paul de Londres, où Hussein, Rana et Tania Hadid, le célèbre architecte néerlandais Reem Koolhaas, lord Peter Palumbo et Brian Clarke, un des artistes du vitrail les plus réputés au monde, se sont relayés pour rendre hommage à la grande dame, précurseure d'une architecture spectaculaire.
Chants et prières ont ensuite baigné la cathédrale. Un poème mis en musique par l'Irakien Ilham al-Madfaï ; Everybody's talking at me, de Fred Neil, chanson favorite de Zaha, reprise par Rebecca Ferguson accompagnée du Soul Sanctuary Gospel Choir ; et l'Angélus récité par la révérende Helen O'Sullivan et l'architecte anglo-irakien Ban Shubber ont ponctué la cérémonie.
Dans l'assistance, une liste de présents qui se lit comme un who's who : la princesse Michael of Kent, les lauréats du prix Pritzker, Shigeru Ban (2014), Jean Nouvel (2008), Richard Rogers (2007), Norman Foster (1999), ainsi que Peter Cook, David Chipperfield, Patrick Schumacher, Paolo Moroni et William Sawaya, pour ne citer que quelques-uns. Il y avait aussi la famille maternelle de Zaha, les Sabounji, Rima Schéhadé, le président de l'Université américaine de Beyrouth Fadlo Khoury et le vice-président Imad Baalbaki, Feryal de Jordanie, Ghazi et Ghassan Chaker, Ricardo et Youmna Karam, Amal et l'ancien ambassadeur de Grande-Bretagne à Beyrouth James Watt, Rana Salam, Hala Cochrane, Nada Accari et son fils Nazem, Hussein et Sara Khalifa, Lulu al-Sabah, les sœurs Hassana Darwich et Hania Farell, Mahmoud
Shahbandar, et évidemment les deux designers de bijoux Alia Mouzannar Moghabghab et Dori Mouzannar dont les créations ont été exposées il y a deux ans à la Zaha Hadid Design Gallery, à Londres. Proche de la famille, la célèbre architecte avait imaginé exclusivement pour eux un étonnant bracelet, le Silene Cuff, en diamant et or blanc, produit en 12 unités seulement. Considérées aujourd'hui, plus que jamais, comme d'inestimables pièces de collection.

Beyrouth, sa ville d'adoption
Nombreux sont ceux qui se souviennent encore d'Hinrich Reinstrom, l'ancien directeur du Goethe Institut à Beyrouth. Il était en poste sous le mandat d'Amine Gemayel. Sa témérité et sa folle énergie avaient marqué les esprits. Dans un pays en pleine tourmente, il a fait rayonner les arts, organisant à la rue Bliss, mais aussi à Tripoli et à Zahlé, des soirées musicales, des expositions de peinture et de photos, des voyages instructifs et passionnants à travers des conférences axées sur les villes détruites par la guerre puis reconstruites, à l'exemple de celles de l'Allemagne. Il a fait découvrir les films d'un cinéaste inclassable, Rainer W. Fassbinder (1945-1982). Reinstrom aimait tellement Beyrouth qu'après sa retraite, il est retourné pour s'y installer définitivement. Tout récemment, il a fêté ses 90 ans entouré de son fils Sebastien venu de Munich avec son épouse, et de sa sœur Christine arrivée de Londres, des deux anciens collègues du Goethe Barbara Cassir et Rose-Marie Morcos, d'Amin el-Khalil, son médecin depuis 35 ans, et d'un petit noyau de proches amis libanais et allemands, devenus sa seconde famille.

La Bible et le Coran chez les Fattal
L'ambassadeur Charles-Henri d'Aragon est commandeur de l'ordre « Pro merito melitensis ». Une distinction qu'il a dédiée à ses collaborateurs de l'ambassade de l'ordre de Malte. L'insigne lui a été remis par le président de l'Association libanaise des chevaliers de Malte, Marwan Sehnaoui, lors d'une cérémonie, suivie d'un dîner à la villa Alhambra d'Hubert et Marie-Christine Fattal. L'association œuvrant de concert avec toutes les communautés, il y avait ce soir-là un beau mélange islamo-druzo-chrétien, notamment Mgr Ivan Santus, secrétaire de la nonciature apostolique, Louay Charafeddine (Fondation Imam Moussa Sadr), le cheikh Hassan Abdel Khalek (association Aref Halaoui), R.P. Antoine Assaf et les représentantes des différentes congrégations de religieuses. Dans l'assistance également, la princesse Françoise de Bourbon-Parme de Lobkowicz, Nayla Moawad, l'ambassadeur Abdel Rahman el-Solh, Gaby et le conseiller de l'ambassade de l'ordre de Malte François Abi Saab, ainsi qu'Aline et Khalil Fattal, Paul Saghbini, Maya Maamarbachi, Sara Salem, Andrée Tayar, et un nombre de dames et chevaliers de l'ordre, notamment Walid et Leila Mouzannar, Zeina et Georges Tabet, India Abdini, les anciens ministres Raymond Audi et Jean-Louis Cardahi, Walid el-Khazen, Pierre Chidiac, Rafi Debbané et Oumayma Rizk.
Avec toute la verve et la bonne humeur qu'on lui connaît, Marwan Sehnaoui a prononcé le discours d'usage, évoquant le long parcours du diplomate français, en poste au Koweït, en Arabie saoudite, en Syrie, au grand-duché du Luxembourg, puis à nouveau au Liban comme ambassadeur de l'ordre de Malte. Charles-Henri d'Aragon, qui s'était promis de ne jamais prendre la parole en public après Sehnaoui, dont les exposés sont toujours plein de souffle, avait préparé pour l'occasion une excellente allocution dans laquelle il a mis l'accent sur l'engagement de l'association et son action au service de la charité, de la fraternité, de la coexistence et de la paix.

Du hangar... au D. Beirut
Le D. Beirut ? On se serait cru à New York. Cet ancien entrepôt de fer des Kassardjian, aménagé en un espace innovant par l'architecte Karim Bekdache, est devenu un lieu de création. Pascale Wakim et Nicolas Bellavance-Lecompte y ont installé la Carwan Gallery ; le créateur de mode Garen Demerdjian, son showroom ; Karim Bekdache, sa salle d'expo. Se sont joints à eux, le photographe Roger Moukarzel, Raafat Karimeh, Solarco et Vick Vanlian. Tout comme Rima Rabbat, Sarah Trad et Tina Pakradouni y ont ouvert un Yoga Souk. Le soir même, elles ont célébré leur association en offrant aux adeptes de cette discipline une séance exceptionnelle au B018!
De l'inédit !
Plus de 2 500 visiteurs (selon les organisateurs) ont défilé pour découvrir les nouveaux lieux, parmi eux, Lama Salam, l'ambassadrice de l'Union européenne Christina Lassen et son époux Me Abdo Abi-Najem, l'ambassadeur de Suisse François Barras, l'ambassadrice de Colombie Georgine Mallat (avec Hyam), Fady Yarak, Nayla Moawad, Ghada Demerdjian, Fouad Goraieb, Vasso Salam, Camille Tarazi, Antoine Maamari accompagné de son fils Reeda et Rima, Tania Arab, Joumana et Malek Salamé, Hadia Sinno, Line Kassar, Joumana Jamhouri, et beaucoup d'autres.

ditavonbliss@hotmail.com

Hommage à Dame ZahaElle est la première femme dans l'histoire à avoir reçu le prestigieux prix Pritzker. Elle est aussi la première musulmane à qui un hommage a été rendu en la cathédrale Saint-Paul de Londres. Même après son décès, « la lionne d'architecture » garde son statut de popstar. Et apporte juste ce qu'il faut de frisson à son public, en l'occurrence ici un parterre...

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