Aoun : Le premier pas vers la construction d'un pays se fait par le respect du pacte national

Après le discours du leader du Courant patriotique libre, Gebran Bassil, depuis la route du palais présidentiel à  Baabda où sont rassemblés les partisans du parti aouniste, à l'occasion de la commémoration du 13 octobre 1990, c'est le chef du bloc du Changement et de la réforme, le général Michel Aoun, qui a pris la parole. Absent de la commémoration, c'est via une retransmission télévisée qu'il s'est adressé à ses partisans.

"Le sang de nos martyrs restera notre phare et la voix de la raison qui nous demande de continuer ce qu'ils ont commencé, a déclaré M. Aoun. Le sang de nos martyrs nous empêchera de nous arrêter jusqu'à ce que se réalise le rêve. Nos martyrs ont combattu pour la liberté du Liban, sa dignité et son indépendance, a-t-il poursuivi. Leur rêve d'un État avec des institutions et une économie fleurissante est votre rêve à tous, a affirmé M. Aoun. Nous nous n'arrêterons pas avant la réalisation de ces rêves". Selon le leader maronite, "la construction d'un pays et des institutions doit se faire à travers l’indépendance de la justice". "Le premier pas vers la construction d'un pays se fait par le respect de la Constitution, du pacte national et des lois et par la participation égale de toutes les confessions, a-t-il encore dit. La construction d'un pays se fait à travers une loi électorale juste qui assure la bonne représentation des composantes du pays".