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Syrie : début d'une réunion internationale à Lausanne

Une réunion internationale consacrée à la Syrie s'est ouverte samedi à Lausanne avec la Russie, les Etats-Unis, et les principaux pays de la région impliqués militairement dans le conflit.

La rencontre, qui regroupe Moscou, Washington, le Qatar, la Turquie, l'Arabie saoudite, l'Iran, l'Egypte, l'Irak et la Jordanie, ainsi que l'émissaire de l'Onu pour la Syrie, vise à trouver un moyen de faire cesser le carnage, mais les espoirs d'une percée sont minces, de l'aveu même des participants. Cette rencontre d'un format nouveau - elle n'inclut pas les Européens - a été précédée par un tête-à-tête entre les chefs de la diplomatie américaine John Kerry et russe Sergueï Lavrov.

Il s'agissait de la première rencontre entre les deux hommes depuis le début de l'offensive russo-syrienne lancée contre la ville d'Alep, soumise depuis trois semaines à un déluge de feu qui a fait près de 400 victimes, en majorité des civils. MM. Kerry et Lavrov, qui discutaient depuis près d'un an sur la Syrie et ont conclu cette année deux accords de cessez-le-feu qui n'ont guère duré, ont suspendu leur coopération bilatérale sur la Syrie.

La réunion de Lausanne se tient dans un climat particulièrement tendu entre Moscou et les Occidentaux, qui accusent la Russie de "crimes de guerre" à Alep. Les chefs de la diplomatie russe, américain et iranien ont d'ailleurs exprimé leur pessimisme avant l'ouverture de la réunion, disant ne pas s'attendre à une véritable percée.

La guerre en Syrie, qui s'est complexifiée et internationalisée depuis 2011, a fait plus de 300.000 morts et des millions de déplacés et réfugiés, provoquant la pire tragédie humanitaire depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale.

Une réunion internationale consacrée à la Syrie s'est ouverte samedi à Lausanne avec la Russie, les Etats-Unis, et les principaux pays de la région impliqués militairement dans le conflit.
La rencontre, qui regroupe Moscou, Washington, le Qatar, la Turquie, l'Arabie saoudite, l'Iran, l'Egypte, l'Irak et la Jordanie, ainsi que l'émissaire de l'Onu pour la Syrie, vise à trouver un moyen de...