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Liban - Présidentielle française

Nathalie de Gaulle présente le programme de Bruno Le Maire aux Français du Liban

Les électeurs de la primaire de la droite ont débattu d'immigration et de laïcité, mais aussi d'enjeux spécifiques.

La salle de l’hôtel Smallville, quartier du Musée, où se déroulait la rencontre, est pleine pour la présentation du programme du candidat.

Le comité de soutien de Bruno Le Maire au Liban a organisé mercredi soir à Beyrouth une rencontre avec Nathalie de Gaulle, sa directrice de campagne pour les Français de l'étranger, dans la perspective de la primaire de la droite et du centre, les 20 et 27 novembre, en vue de l'élection présidentielle du printemps prochain.
L'arrière-petite-fille du général de Gaulle a tout d'abord présenté le contrat présidentiel du député de l'Eure, un programme de mille pages, avant de débattre avec la salle.
Nathalie de Gaulle a qualifié Bruno Le Maire, âgé de 47 ans, d'homme du renouveau : « Il n'a été ni président de la République, ni Premier ministre. Une fois élu, il organisera un grand référendum sur le renouvellement de la classe politique », a-t-elle affirmé.
Elle a ensuite présenté son programme, assez similaire à celui des autres candidats de la primaire de la droite et du centre : baisse des dépenses publiques, baisse des impôts et répression du terrorisme en sont les points principaux. Alors que son candidat apparaît parfois comme plus centriste que ses concurrents, elle a tenu un discours virulent à l'égard des syndicats : « Il est pour la fin de la CGT (Confédération générale du travail, l'un des principaux syndicats français). S'il faut rentrer dans le tas parce que quelques excités manifestent, il le fera. » Sur la question de l'identité, elle n'a pas hésité à s'en prendre à l'ancien président Nicolas Sarkozy, qui avait déclaré le 19 septembre : « Dès que vous devenez français, vos ancêtres sont Gaulois. » « On parle beaucoup des Gaulois, mais les Français sont de multiples origines, ce qui rassemble les Français, c'est la culture », a déclaré Nathalie de Gaulle.

« Chez moi, c'est un peu Beyrouth... »
L'échange qui a suivi avec la cinquantaine de personnes présentes, essentiellement des quinquagénaires et sexagénaires, a été majoritairement relatif aux questions d'immigration et de laïcité. « Quel que soit le pays où je vais, les questions sont toujours assez précises. L'immigration et la place de la France dans le monde passionnent les foules », a confié Mme de Gaulle à L'Orient-Le Jour.
Le programme du candidat est cependant très précis concernant les Français de l'étranger, avec un renforcement des pouvoirs des conseillers consulaires et une place importante accordée à la scolarisation en langue française, avec des « plans école » supervisés par le consulat. Sa représentante a également insisté sur la francophonie : « Il faut ajouter un objectif économique à la charte de la francophonie, avec notamment un système de prêts à taux préférentiels. »
Dans la salle, nombreux sont les convaincus, tel Albert Abiramia : « Je le suis depuis (la) venue (de Bruno Le Maire) au Liban, en juin 2015. J'ai été convaincu par son discours », explique-t-il. Seul un reproche est largement partagé à l'égard du candidat, sa phrase prononcée dans l'émission Ambition intime dimanche 9 octobre sur M6 : « Chez moi, c'est un peu Beyrouth quand je rentre », la capitale libanaise étant ici synonyme de gros désordre.
Pour les Français prêts à voter à la primaire de la droite, un prochain rendez-vous est fixé au 18 octobre, avec un débat entre les représentants au Liban des différents candidats.

Le comité de soutien de Bruno Le Maire au Liban a organisé mercredi soir à Beyrouth une rencontre avec Nathalie de Gaulle, sa directrice de campagne pour les Français de l'étranger, dans la perspective de la primaire de la droite et du centre, les 20 et 27 novembre, en vue de l'élection présidentielle du printemps prochain.L'arrière-petite-fille du général de Gaulle a tout d'abord...

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