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La Russie défendra ses intérêts en Syrie si les USA bombardent (Lavrov)

La Russie a les moyens de protéger ses intérêts en Syrie si les Etats-Unis décident de bombarder les bases aériennes des forces gouvernementales, a averti dimanche le ministre des Affaires étrangères, selon lequel cette option est envisagée à Washington.

"C'est très dangereux dans la mesure où la Russie, qui est présente en Syrie à l'invitation du gouvernement légitime de ce pays et y dispose de deux bases, possède des systèmes de défense aériens qui protègent ses intérêts", a déclaré Sergueï Lavrov.

Le chef de la diplomatie, qui s'exprimait dans le cadre d'un entretien accordé à la première chaîne de télévision russe dont la transcription est reprise sur le site de son ministère, se dit toutefois convaincu que Barack Obama n'acceptera pas un tel scénario.

Sergueï Lavrov ajoute ressentir une hostilité croissante de la part de Washington et parle même de mesures agressives.

"Nous avons assisté à un changement complet d'attitude avec la russophobie agressive qui se trouve désormais au coeur de l'attitude américaine vis-à-vis de la Russie. Il ne s'agit pas que d'une russophobie rhétorique, mais de mesures agressives qui affectent réellement nos intérêts nationaux et menacent notre sécurité", ajoute-t-il.

L'armée syrienne et ses alliés, appuyés par l'aviation russe, ont lancé une vaste offensive pour reprendre la partie orientale d'Alep, tenue par l'opposition armée, après l'expiration, le 19 septembre, du bref cessez-le-feu négocié par Moscou et Washington. Plus de 250.000 civils vivent dans ce secteur assiégé pratiquement sans discontinuer depuis juillet.

Le secrétaire d'Etat américain John Kerry a réclamé vendredi l'ouverture d'une enquête pour crimes de guerre sur les bombardements selon lui délibérés des hôpitaux de la ville.

La Russie a les moyens de protéger ses intérêts en Syrie si les Etats-Unis décident de bombarder les bases aériennes des forces gouvernementales, a averti dimanche le ministre des Affaires étrangères, selon lequel cette option est envisagée à Washington.
"C'est très dangereux dans la mesure où la Russie, qui est présente en Syrie à l'invitation du gouvernement légitime de ce pays...