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Gabon/élections : Jean Ping demande des sanctions internationales "ciblées" contre le pouvoir

Le principal opposant gabonais, Jean Ping, a demandé jeudi à la communauté internationale "de prendre des sanction ciblées" contre les responsables de ce qu'il appelle un "coup d'état militaro-électoral", réaffirmant qu'il ne "reconnaitrait pas le pouvoir d'Ali Bongo", officiellement réélu la semaine dernière.

L'opposant, qui se déclare le "président élu", a appelé la communauté internationale à "prendre des sanctions ciblées à l'encontre des personnes qui se sont rendues coupables de ce coup d'Etat militaro-électoral", notamment à travers le gel de leurs avoirs à l'étranger et des interdictions de voyager.

"L'imposteur appelle au dialogue. Quel dialogue?", a-t-il ajouté en référence à la main tendue d'Ali Bongo en faveur d'un "gouvernement d'ouverture". "Voilà quelqu'un qui a été désavoué par le peuple et battu dans les urnes, qui demande à celui à qui il a volé l'élection de venir dialoguer avec lui! (...) Nous n'irons à aucun dialogue sous l'égide de cet imposteur".

Prônant une "résistance active", Jean Ping a également appelé à observer le 6 octobre une "journée nationale de recueillement pour nos morts (...) tués par ce pouvoir" durant les violences qui avaient suivi l'annonce des résultats provisoires en faveur du président sortant le 31 août, et dont le bilan est encore flou. L'opposant a demandé "à Amnesty international et au procureur de la Cour pénale internationale (CPI) de venir au Gabon faire toute la lumière sur les assassinats, les disparitions et les violations des droits de l'homme".

Interrogé sur l'éventualité de former un gouvernement parallèle au gouvernement officiel qu'il refuse de reconnaitre, M. Ping a répondu: "On ne se précipite pas à former un gouvernement alternatif, mais nous y pensons".

Le nouveau Premier ministre Emmanuel Issoze Ngondet a annoncé jeudi que la composition de son gouvernement serait connue dimanche. Il avait été nommé mercredi soir, au lendemain de la prestation de serment du président Bongo, 57 ans, pour un second mandat.

La Cour Constitutionnelle avait validé la victoire d'Ali Bongo (50,66%) le 24 septembre, rejetant la requête de M. Ping (47,24%) qui dénoncait des fraudes.

Le principal opposant gabonais, Jean Ping, a demandé jeudi à la communauté internationale "de prendre des sanction ciblées" contre les responsables de ce qu'il appelle un "coup d'état militaro-électoral", réaffirmant qu'il ne "reconnaitrait pas le pouvoir d'Ali Bongo", officiellement réélu la semaine dernière.L'opposant, qui se déclare le "président élu", a appelé la communauté...