Le chef du Courant patriotique libre et ministre des Affaires étrangères, Gebran Bassil, s'est à nouveau défendu hier de tout racisme envers les réfugiés syriens installés au Liban.
« Tout ce que nous demandons au sujet des réfugiés syriens, c'est le respect de la loi du travail qui détermine les secteurs d'activité dans lesquels ils sont autorisés à exercer, et interdit toute concurrence illégitime avec les Libanais », a déclaré M. Bassil à l'issue de la réunion hebdomadaire du bloc parlementaire du Changement et de la Réforme. Il a une nouvelle fois déclaré que « la communauté internationale encourage l'implantation et la naturalisation des réfugiés dans leurs pays d'accueil ».
Dans cet esprit, le chef du CPL s'est également défendu de racisme lorsqu'il a réclamé que les aides matérielles internationales apportées aux réfugiés devaient prioritairement être produites au Liban. « C'est dans cet esprit que j'ai réclamé que la production de pommes libanaises devrait être utilisée par des organismes aidant les réfugiés », a-t-il déclaré.
Le président du CPL a par ailleurs évoqué la question du pacte national, dont le parti s'est fait le défenseur, sans s'exprimer sur l'élection présidentielle. « Lorsque nous parlons du pacte national, nous parlons d'égalité, et pas de racisme », a-t-il indiqué, ajoutant que « le pacte national n'est pas un concept confessionnel, mais national et libanais ».
Liban
Bassil se défend de tout racisme
OLJ / le 28 septembre 2016 à 00h00
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