Brèves

Le Liban va accueillir en 2017 la première édition d'un forum arabe dédié à l'Internet des objets

Le conseil des ministres des Télécoms arabes – qui représente 12 pays – a accepté hier, à l'ouverture de sa 20e session qui s'achève aujourd'hui à Abou Dhabi, la proposition du ministre des Télécoms libanais, Boutros Harb, de lancer un forum annuel dédié à l'Internet des objets, a rapporté l'agence nationale d'information.
La première édition de ce forum, organisé notamment sous l'égide de la Ligue arabe et en partenariat avec l'Union internationale des télécommunications et les alliances internationales spécialisées dans les réseaux de communication pour les objets connectés, se tiendra au Liban en 2017, à une date qui reste à préciser.
Selon M. Harb, le marché de l'Internet des objets pèse entre 30 et 35 milliards de dollars dans la zone Mena.
Le ministre libanais a également proposé la création d'un « organisme financier d'investissement » pour soutenir le secteur des télécoms au niveau régional, une proposition qui doit être approuvée par le conseil économique et social de la Ligue arabe. Il s'est enfin prononcé en faveur d'une unification des tarifs de l'itinérance (« roaming » en anglais), un sujet qu'il a affirmé souhaiter aborder plus en détails avec ses homologues lors de la séance d'aujourd'hui.

Le patronat reporte la manifestation du 29 septembre

Les organismes économiques (OE), une organisation patronale présidée par le PDG de la Fransabank, Adnane Kassar, a décidé de reporter – à une date non précisée – la manifestation programmée jeudi pour dénoncer l'impact de la paralysie politique sur la situation économique, « afin d'éviter qu'elle coïncide avec les manifestations syndicales » prévues cette semaine.
Dans un communiqué publié lundi, les OE ont également déclaré vouloir laisser « aux forces politiques une chance de mettre un terme à la vacance présidentielle », alors que la 45e session parlementaire consacrée à l'élection d'un chef de l'État est programmée aujourd'hui.
Lors d'une réunion le 6 septembre, les membres de l'OE avaient décidé de se rassembler devant le siège de la Chambre de commerce, d'industrie et d'agriculture de Beyrouth et du Mont-Liban (CCIAB) afin d'exprimer leurs revendications. Ils avaient également appelé toutes les entreprises libanaises « à cesser le travail pendant 15 minutes ce jeudi à midi ». « Nous souhaitons éviter toute surenchère dans le climat social et politique actuel qui est très tendu, mais nous restons mobilisés », a déclaré une source proche de l'organisation.

Politique monétaire
La Banque d'Angleterre commence ses rachats d'obligations d'entreprises

La Banque d'Angleterre (BoE) a lancé hier son programme de rachats d'obligations d'entreprises lors d'une opération d'un montant total minimum d'un million de livres (1,3 million de dollars) et destinée à stimuler l'activité économique après le vote pour le Brexit.
Face à l'incertitude quant aux perspectives de l'économie britannique suivant la décision, fin juin, des Britanniques de quitter l'UE, la BoE a pris en août une série de mesures chocs, dont le lancement d'un programme de rachats d'obligations d'entreprises sur le marché secondaire de la dette, pour un maximum de 10 milliards de livres (13 milliards de dollars), et ce sur 18 mois.
En août, la BoE avait abaissé son taux directeur au niveau historiquement bas de 0,25 % et relancé son programme de rachats d'obligations d'État en portant son total à 435 milliards de livres (564 milliards de dollars).

« Bahamas Leaks »
Le Parlement européen invite Nellie Kroes à s'expliquer

La commission d'enquête du Parlement européen sur l'évasion fiscale a invité hier l'ancienne commissaire européenne à la Concurrence Neelie Kroes, qui aurait été pendant son mandat directrice d'une société aux Bahamas, à s'expliquer devant elle. Cette commission est chargée d'enquêter sur les « Panama Papers », qui ont révélé le recours massif à des sociétés offshore dans un but d'évasion fiscale. Selon les révélations des « Bahamas Leaks », corollaire des « Panama Papers », Mme Kroes est restée pendant une partie de son mandat bruxellois directrice d'une société offshore aux Bahamas, allant à l'encontre des règles européennes sur l'abandon de toute fonction de direction par les commissaires européens au début de leur mandat.