Lors du débat qui a eu lieu lundi, opposant les deux candidats à la présidentielle américaine, Donald Trump et Hillary Clinton ont fait part de leurs projets respectifs par rapport aux taxes. Durant le face-à-face, l'homme d'affaires républicain a expliqué qu'il envisagerait de grandes réductions d'impôts alors que la candidate démocrate aurait pour objectif d'imposer plus lourdement les riches et les entreprises.
Selon M. Trump, des réductions fiscales empêcheraient les entreprises de quitter le pays. De plus, cela encouragerait la formation de nouvelles entreprises qui créeront des millions de nouveaux emplois. Mme Clinton a, elle, expliqué qu'il faudrait plutôt augmenter le niveau d'imposition des riches pour maintenir une prospérité au niveau de la classe moyenne.
Les deux candidats ont malgré tout partagé le besoin de reconstruire le système de transport national. Dans sa campagne électorale, Hillary Clinton a proposé d'effacer la dette étudiante, a réclamé des congés parentaux payés, la hausse du salaire minimum fédéral et l'augmentation des dépenses dans les énergies propres. De son côté, Donald Trump envisage de retravailler sur les accords de libre-échange comme l'Alena (accord de libre-échange nord-américain) – l'accord de 1994 avec le Mexique et le Canada –, négocié par Bill Clinton et qui, selon lui, a dévasté l'économie américaine. Mme Clinton veut plutôt négocier des accords commerciaux plus avantageux pour les États-Unis, mais elle rappelle que le commerce n'est pas le seul défi qu'il faudrait relever au niveau de l'économie. M. Trump prétend qu'il pourrait stimuler la croissance économique américaine à 3,5 % par an. Cependant, promouvoir la croissance de l'économie à ce niveau est quasi impossible, que ce soit pour l'un ou pour l'autre candidat. En effet, l'économie s'est maintenue à moins de 2 % annuellement depuis la fin de la grande récession (mi-2009).
Cet article est réalisé par Fidus
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