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Liban - Armée

La reconduction du général Jean Kahwagi dans ses fonctions acquise à 99 %

La reconduction de facto pour un an du général Jean Kahwagi, commandant en chef de l'armée, est acquise à 99 %, affirme l'agence al-Markaziya, cette mesure devant prendre la forme d'un nouveau report de son départ à la retraite.
Tous les blocs politiques au sein du gouvernement, à l'exception du CPL, qui la juge illégale, approuvent une telle décision. Ce serait au ministre de la Défense, Samir Mokbel, de la prendre, au cas où le Conseil des ministres ne se réunit pas. Le décret serait signé à 0 heure, dans la nuit du 28 au 29 septembre.
Si le Conseil des ministres se réunit, le ministre de la Défense a pris la précaution d'inclure les noms des trois officiers qui pourraient succéder au général Kahwagi à la tête de l'institution militaire. Mais il faut pour cela que l'un d'eux obtienne les suffrages des deux tiers des 24 ministres du gouvernement. Sinon, ce sera la reconduction du général Kahwagi qui s'imposera comme une nécessité incontournable.
Le ministre de la Défense jouit sur ce plan d'un argument imparable, puisque le général Kahwagi bénéficie effectivement du droit à une rallonge d'un an, ayant servi 43 ans au sein de l'armée, alors que pour un officier de son rang, la loi militaire accorde la possibilité d'en servir 44.
Mais dans le cas du chef de l'état-major, Walid Salman, dont le mandat expire également à la même date, cette possibilité n'existe pas, du fait que cet officier aura, le 28 septembre à minuit, accompli toutes les années de service au sein de l'armée prévues par la loi (43 ans, pour un officier de son grade), et ne pourra aspirer à servir davantage.
Trois possibilités s'offrent, dans ce dernier cas, au ministre de la Défense : se résigner à la vacance en attendant que les circonstances permettent de pourvoir à ce poste sensible. Mais cette solution est écartée aussi bien par M. Mokbel que par le commandement de l'armée et la plupart des partis et courants politiques conscients de la gravité de l'heure et de l'importance d'assurer le bon fonctionnement des rouages de l'institution.
Deuxième possibilité : proroger, pour cas de force majeure, le mandat du général Salman. Mais une telle solution a le désavantage de créer un précédent et d'ouvrir la voie à d'autres exceptions du même type.
Enfin, troisième possibilité : nommer comme chef d'état-major le plus haut gradé de l'institution militaire, en attendant que le Conseil des ministres ratifie cette décision. Dans ce cas de figure, c'est le général Maroun Hitti qui serait nommé chef d'état-major. Toutefois, le général Hitti étant maronite, le ministre de la Défense déciderait probablement, par respect pour la coutume en vigueur, de nommer comme chef d'état-major le plus haut gradé de la communauté druze, en l'occurrence le général Hatem Mallak, dont le nom figure d'ailleurs dans la liste des trois officiers qu'il proposerait au Conseil des ministres, s'il venait à se réunir.

La reconduction de facto pour un an du général Jean Kahwagi, commandant en chef de l'armée, est acquise à 99 %, affirme l'agence al-Markaziya, cette mesure devant prendre la forme d'un nouveau report de son départ à la retraite.Tous les blocs politiques au sein du gouvernement, à l'exception du CPL, qui la juge illégale, approuvent une telle décision. Ce serait au ministre de...

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