La délégation de Aqoura en réunion hier avec Boutros Harb. Photo Ani
Le ministre des Télécoms, Boutros Harb, s'est voulu rassurant hier, lors d'une réunion avec des représentants du village de Aqoura (caza de Jbeil), inquiets sur le sort de leurs terrains détenus en indivision. M. Harb a assuré que ces terrains continueront à appartenir à la localité et que leur propriété n'était pas remise en cause par le décret émis en 2015 par le ministre des Finances, Ali Hassan Khalil.
« Le décret du ministre des Finances sur l'enregistrement des terrains en indivision au nom de l'État ne s'applique pas aux terrains détenus en indivision de l'ancien Mont-Liban », a déclaré M. Harb à la délégation de Aqoura qu'il a reçue à Tannourine. Les habitants de la localité estiment que ces parcelles de terre détenues en indivision leur appartiennent en vertu d'une loi datant de 1920, qui est toujours en vigueur et qui exclut l'ancien Mont-Liban des opérations de recensement de cadastre.
« Cette réunion a été l'occasion de dissiper les craintes des villages de Aqoura, de Tannourine, de Lassa, de Jebbé et de Kfardébiane, concernant la propriété de leurs terrains détenus en indivision. Nous avons réglé un problème qui aurait pu mener à des complications de nature confessionnelle », a dit M. Harb.
Le ministre des Finances avait pour sa part rassuré vendredi les habitants de Aqoura lors d'une conférence de presse. « Cette note n'a rien à voir avec la loi sur la propriété foncière (1920), dont l'article 5 exclut les terrains inclus dans l'ancien Mont-Liban », avait-il dit.