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Économie

Brèves

Le Liban devient membre associé de l'IOSCO

L'Organisation internationale des commissions de valeurs (IOSCO) a récemment approuvé l'adhésion du Liban – représenté par l'Autorité des marchés des capitaux (AMC) – en tant que membre associé.
« Cette adhésion équivaut à une reconnaissance internationale de l'AMC », a déclaré le gouverneur de la Banque du Liban et président de l'AMC, Riad Salamé, dans un communiqué rapporté hier par l'agence al-Markaziya.
M. Salamé a par ailleurs indiqué que l'AMC préparait un accord multilatéral en vue de devenir un membre ordinaire d'ici à 2017.
Fondée en 1974, l'IOSCO a pour objectif de veiller à l'application de principes encadrant la surveillance du commerce de valeurs mobilières. L'organisation compte aujourd'hui plus de 200 membres, parmi lesquels figurent les principaux organismes de régulation des marchés dans leurs pays respectifs. En tant que membre associé, l'AMC n'aura pas de droit de vote et ne pourra pas être éligible pour le comité exécutif.

L'inflation en hausse de 0,16 % en juillet

L'indice mensuel des prix à la consommation (IPC), calculé par l'Administration centrale de la statistique (ACS), a enregistré une hausse de 0,16 % en juillet pour s'établir à 96,42. Cela représente une baisse de 0,48 % en glissement annuel. Les prix des produits alimentaires et des boissons non alcoolisées ont affiché la plus forte hausse comparé au mois précédent (1,67 %). Les prix des transports ont connu la plus forte baisse du mois (-1,20 %). La hausse de l'IPC a été constatée dans toutes les régions du Liban.

Pétrole : appel à l'application d'une norme internationale de transparence

Le ministère de l'Énergie et de l'Eau, Arthur Nazarian, et le président de la commission parlementaire de l'Énergie et de l'Eau, Mohammad Kabbani, ont appelé hier à une préparation de la candidature du Liban à l'Initiative pour la transparence dans les industries extractives (EITI), en marge d'un atelier de formation animé au Parlement par la chercheuse Carole Nakhlé sur la gouvernance dans le secteur pétrolier.
« Il y a deux mois, la commission a soumis une recommandation au Premier ministre, Tammam Salam, préconisant la préparation de la candidature du Liban à l'EITI », a déclaré à L'Orient-Le Jour M. Kabbani. « Le ministère de l'Énergie travaille avec la commission pour préparer la candidature du Liban à l'EITI, en vue d'assurer le plus haut niveau de transparence et de reddition des comptes dans le secteur pétrolier », a affirmé de son côté M. Nazarian.
Créée en 2003 et basée en Norvège, l'EITI devra superviser, une fois la candidature du Liban retenue, l'application par ce dernier de « la norme EITI » correspondant à un certain nombre « d'exigences » qui permettent une gestion transparente des revenus des ressources pétrolières, gazières et minérales d'un pays. Aujourd'hui, 27 pays sont considérés conformes à la norme EITI, tandis que 16 autres y sont candidats. Cinq pays – la République centrafricaine, l'Indonésie, le Tadjikistan, la Tanzanie et le Yémen – ont par ailleurs été suspendus par l'EITI, après avoir été conformes.

La Banque mondiale remet un rapport économique sur Tripoli à la CCIAT

Des représentants de la Banque mondiale (BM) au Liban ont remis hier un rapport sur les défis socio-économiques du Nord-Liban au président de la Chambre de commerce de Tripoli et du Liban-Nord (CCIAT), Toufic Daboussi.
« Ce rapport se base sur 5 réunions avec la BM, effectuées entre décembre 2015 et août 2016. Il fait état d'un diagnostic commun de la situation socio-économique de Tripoli et des défis à surmonter », a affirmé à L'Orient-Le Jour M. Daboussi.
« Le rapport inclut une étude du marché du travail local et évalue la capacité des centres de formation professionnelle à contribuer à la réduction du chômage. Il s'attaque également aux répercussions de l'afflux des réfugiés syriens sur le développement et le marché de l'emploi au Nord-Liban », a précisé M. Daboussi sans détailler les préconisations de la BM.

Turquie
La Banque centrale abaisse encore un de ses taux directeurs

La Banque centrale de Turquie a abaissé hier son taux d'intérêt au jour le jour pour un sixième mois consécutif malgré une inflation élevée et les risques de dégradation de la note souveraine du pays.
La Banque centrale a abaissé ce taux d'un quart de point, à 8,5 %. Elle a en revanche laissé son taux de refinancement à une semaine à 7,5 %. « La tendance de l'inflation de base devrait s'améliorer progressivement », a précisé l'institution monétaire turque.
Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, partisan d'une économie portée par une consommation intérieure vigoureuse, ne cesse d'appeler à un abaissement du coût du crédit. Il a menacé ce mois-ci de prendre des mesures contre les banques privées qui « iraient dans le mauvais sens » en matière de taux appliqués à leur clientèle.
La tentative de coup d'État du 15 juillet et les purges lancées par Recep Tayyip Erdogan à la suite de cet événement ont contribué à amplifier les incertitudes sur la situation économique en Turquie. Certains analystes estiment notamment que la Banque centrale devait prendre davantage en considération l'inflation, qui a progressé à 8,79 % sur un an en juillet contre 7,64 % en juin. L'objectif d'inflation de la Turquie avait été fixé à 5 % pour la période 2011-2016.
L'agence Fitch a abaissé sa perspective de « stable » à « négative » vendredi et Moody's a annoncé dès le 18 juillet un examen sur la note de la dette souveraine turque en vue d'une possible dégradation en catégorie spéculative ( « junk » ).

Égypte
Les Émirats vont déposer 1 milliard de dollars à la Banque centrale

Les Émirats arabes unis ont annoncé lundi qu'ils allaient effectuer un dépôt d'un milliard de dollars à la Banque centrale égyptienne pour une durée de six ans. L'annonce intervient alors que Le Caire fait face à une forte pénurie de dollars et une chute de ses réserves de change à la Banque centrale.
Le dépôt intervient dans le cadre de « la coopération et la coordination stratégique entre les deux pays et exprime le soutien inébranlable des Émirats à l'Égypte », selon l'agence officielle Wam.
Les monarchies du Golfe ont versé quelque 20 milliards de dollars en aide à l'Égypte après la destitution par l'armée du président islamiste Mohammad Morsi en 2013, sans que les autorités du Caire ne réussissent toutefois à relancer une économie en lambeaux.
Négocié avec le FMI, un prêt de 12 milliards de dollars sur trois ans doit, lui, encore être avalisé après un accord préliminaire annoncé à la mi-août. En contrepartie, les autorités devront adopter des réformes économiques drastiques et réduire leurs coûteuses subventions publiques.
La pénurie de dollars a entraîné une hausse des prix ou une pénurie de certains produits, notamment des médicaments, les importateurs peinant à obtenir les devises étrangères vitales pour leurs activités.
À la mi-mars, la Banque centrale égyptienne avait dévalué de 14,3 % la livre égyptienne, portant le taux de change de la monnaie égyptienne de 7,83 à 8,95 EGP pour un dollar. Mais sur le marché noir, ce taux est bien plus élevé.

États-Unis
Les ventes de maisons neuves au plus haut en presque 9 ans en juillet

Les ventes de maisons neuves aux États-Unis ont fait un bond inattendu en juillet atteignant leur plus haut niveau en près de 9 ans, a annoncé hier le département du Commerce.
Le nombre de transactions s'est élevé à 654 000 en rythme annualisé et en données corrigées des variations saisonnières, un chiffre qui n'avait pas été atteint depuis octobre 2007. Cela marque une hausse de 12,4 % par rapport à juin. Les analystes prévoyaient au contraire un léger retrait à 580 000.
Sur un an, les transactions ont grimpé de 31,3 %, selon le ministère. En juillet, la hausse a été portée par les régions du Nord-Est (+40 %) et du Sud (+18,1 %) tandis que le "midwest" (+1,2 %) et l'Ouest (0 %) sont restés stables.
Le prix médian d'une maison est nettement redescendu, pour atteindre 294 600 dollars, soit 5,1 % de moins qu'en juin. Le prix moyen, à 355 800 dollars, a très légèrement augmenté de 0,7 %.
Les ventes de maisons neuves ont atteint leur niveau record au pic de la bulle immobilière en juillet 2005 grimpant à 1,39 million de transactions. Dans le sillage de la crise financière de 2008 provoquée par les prêts immobiliers à risque (« subprime »), elles ont chuté à leur plus bas niveau en février 2011 à 270 000 seulement.

Médias
Fininvest réclame en justice 644 millions de dollars à Vivendi

La Fininvest, holding de la famille de Silvio Berlusconi, propriétaire de Mediaset, a annoncé hier avoir réclamé en justice au français Vivendi 570 millions d'euros (644 millions de dollars) de dommages et intérêts, pour la non-application du contrat signé entre les deux groupes en avril.
Fininvest a déposé, comme prévu, un recours auprès du tribunal de Milan pour obtenir que Vivendi soit contraint d'appliquer le contrat signé le 8 avril dernier entre les deux groupes, jugeant que le refus du français d'en appliquer les termes lui a déjà coûté 570 millions d'euros en raison, entre autres, de la chute en Bourse du titre Mediaset.
Contacté par l'AFP, le groupe Vivendi n'a pas souhaité faire de commentaires.
Le titre du groupe créé par l'ancien chef du gouvernement italien Silvio Berlusconi a terminé hier en hausse de 4,35 % à 2,878 euros (3,25 dollars) dans un marché en hausse de 2,5 %. Mais le titre valait entre 3,5 et 4 euros (4 et 4,5 dollars) au printemps dernier.
Le recours déposé par Fininvest intervient quelques jours après celui déposé vendredi par Mediaset contre Vivendi. Le groupe italien avait alors réclamé 50 millions d'euros (56 millions de dollars) pour chaque mois de retard dans l'application de ce contrat, à compter du 25 juillet, date à laquelle Vivendi avait renoncé à prendre 100 % de Mediaset Premium, le bouquet de télévision payante du groupe italien. Les deux groupes de média avaient scellé le 8 avril un « accord stratégique » prévoyant le lancement d'une plate-forme de contenus susceptible de concurrencer l'américain Netflix.
Mais Vivendi a ensuite émis des doutes concernant les prévisions de résultats de Premium et fait machine arrière. Premium, qui compte quelque 2 millions d'abonnés, a perdu 37,1 millions d'euros (41,9 millions de dollars) au deuxième trimestre.

Le Liban devient membre associé de l'IOSCO
L'Organisation internationale des commissions de valeurs (IOSCO) a récemment approuvé l'adhésion du Liban – représenté par l'Autorité des marchés des capitaux (AMC) – en tant que membre associé.« Cette adhésion équivaut à une reconnaissance internationale de l'AMC », a déclaré le gouverneur de la Banque du Liban et...

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