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USA: plainte contre la France pour pouvoir vendre des objets du Titanic

Premier Exhibitions, une société qui organise des expositions itinérantes d'objets repêchés de l'épave du paquebot Titanic, a déposé plainte contre la France pour obtenir le droit d'en vendre certains, a-t-on appris auprès de son avocat mardi.

Premier Exhibitions est actuellement placée sous la protection de la loi américaine sur les faillites (Chapitre 11) et veut dégager des liquidités pour rembourser ses créanciers. Dans sa plainte déposée devant un tribunal des faillites de Floride, la société demande au juge de déclarer que la France n'a pas d'intérêt dans ses objets et ne peut donc s'opposer à leur vente.

La France est concernée car en 1987, l'Ifremer (Institut français de Recherche pour l'Exploitation de la Mer) avait participé avec Titanic Ventures Limited Partnership (TVLP) à une expédition sous-marine qui avait permis de repêcher quelque 2.100 objets sur le site du naufrage qui avait fait quelque 1.500 morts en avril 1912.
Un accord spécifiait à l'époque que les objets récupérés ne pouvaient être revendus par respect pour la mémoire des victimes du naufrage.
D'autres expéditions, entre 1993 et 2004, ont été organisées ensuite sans le concours de l'Ifremer et ont permis de remonter encore 3.000 autres objets qui ne sont, eux, pas concernés par la plainte.

Des ventes aux enchères ont déjà été organisées pour ces derniers objets, notamment il y a un an pour la cession d'un menu de déjeuner et d'une lettre manuscrite de l'une des rescapées du naufrage. Une autre mise aux enchères, en 2014, avait vu la vente de 240 reliques à Boston (Massachusetts, nord-est).

L'épave, qui gît par près de 4.000 mètres de fond dans l'Atlantique nord où ce paquebot britannique réputé insubmersible avait heurté un iceberg avant de couler, est elle-même placée depuis 2012 sous la protection de l'Unesco dans le cadre de la convention sur la protection du patrimoine culturel subaquatique.

Premier Exhibitions, une société qui organise des expositions itinérantes d'objets repêchés de l'épave du paquebot Titanic, a déposé plainte contre la France pour obtenir le droit d'en vendre certains, a-t-on appris auprès de son avocat mardi.
Premier Exhibitions est actuellement placée sous la protection de la loi américaine sur les faillites (Chapitre 11) et veut dégager des...