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Moyen Orient et Monde - Syrie

Un rapport qui dénonce la « cruauté la plus vile » dans les prisons du régime syrien

Le régime syrien a eu recours sur une « grande échelle » à la torture dans ses prisons où plus de 17 700 détenus ont péri en cinq ans de guerre, a indiqué hier Amnesty. Les actes de torture y sont « généralisés et systématiques contre tous les civils soupçonnés d'être contre le régime », a ajouté dans son rapport l'ONG basée à Londres en dénonçant des « crimes contre l'humanité ».
Au moins 17 723 prisonniers sont morts en détention depuis le début de la guerre en mars 2011, d'après l'ONG. Mais selon elle, les chiffres réels sont bien plus élevés en citant des dizaines de milliers de disparitions forcées.
De nombreux prisonniers ont été libérés soit après les différentes amnisties décrétées par le régime ces dernières années, soit après des échanges de prisonniers ou après des procès et se trouvent dans des lieux non précisés.
Omar S. a raconté qu'un gardien avait contraint deux hommes à se déshabiller et avait ordonné à l'un de violer l'autre, le menaçant de mort s'il n'obtempérait pas. Saïd, un militant antirégime, a affirmé avoir été violé, devant son père, à l'aide « d'une matraque électrique » en étant suspendu d'un seul bras et en ayant les yeux bandés.
La plupart des victimes d'exactions « ont raconté avoir vu des personnes mourir en détention, et certaines ont affirmé s'être retrouvées avec des cadavres dans leur cellule », selon l'ONG de défense des droits de l'homme. Un ex-détenu « raconte qu'un jour la ventilation avait cessé de fonctionner et que sept personnes étaient mortes étouffées » dans des centres de détention surpeuplés, selon Amnesty.
« Le caractère systématique et délibéré de la torture et des autres mauvais traitements à la prison de Saydnaya témoigne d'une cruauté sous sa forme la plus vile et d'un manque flagrant d'humanité », dénonce Philip Luther, directeur pour le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord à Amnesty.

Le régime syrien a eu recours sur une « grande échelle » à la torture dans ses prisons où plus de 17 700 détenus ont péri en cinq ans de guerre, a indiqué hier Amnesty. Les actes de torture y sont « généralisés et systématiques contre tous les civils soupçonnés d'être contre le régime », a ajouté dans son rapport l'ONG basée à Londres en dénonçant des « crimes...

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