Le bloc parlementaire du Futur a réagi mardi aux propos du secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, tenus samedi, et dans lesquels il appelle à élire le fondateur du Courant patriotique libre, Michel Aoun, à la présidence de la République.
Hassan Nasrallah "outrepasse une nouvelle fois la Constitution dans ses propos, concernant l'élection d'un président de la République et d'un chef du Parlement, et la nomination d'un Premier ministre", estime le bloc haririen dans un communiqué lu à l'issue de sa réunion hebdomadaire.
Le chef du Hezbollah avait affirmé que s'il y a "consensus" autour de la candidature de Michel Aoun, son parti sera "ouvert" pour ce qui est du choix du (futur) chef du gouvernement.
Appelant une nouvelle fois au "respect de la Constitution, le bloc du Futur souligne que "l'élection d'un président et d'un chef du Parlement et la nomination d'un Premier ministre sont des questions d'ordre national qui ne peuvent être accaparées par des groupes confessionnels qui s'approprient tel ou tel poste".
Et le bloc de conclure : Hassan Nasrallah "a le droit de rester attaché à la candidature du général Aoun, mais il ne peut pas l'imposer en tant que candidat unique à la présidentielle et bloquer les séances électorales de la Chambre".
Hassan Nasrallah "outrepasse une nouvelle fois la Constitution dans ses propos, concernant l'élection d'un président de la République et...
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