Les Bourses européennes ont terminé sur une note positive mardi au terme d'une séance irrégulière, alors que Wall Street est dans le rouge sur fond de hausse du yen et de baisse des cours du pétrole, à leurs plus bas depuis mai. De manière générale, les investisseurs ont opté pour la prudence dans l'attente des conclusions des réunions de politique monétaire de la Réserve fédérale et de la Banque du Japon, mercredi et vendredi. À Paris, le CAC 40 a terminé en hausse de 0,15 % (+6,77 points) à 4 394,77 points. Le Footsie britannique a pris 0,21 % et le Dax allemand 0,49 %. L'indice EuroStoxx 50 a fini en progression de 0,19 % et le FTSEurofirst 300 de 0,23 %. En l'absence de tendance sectorielle claire, les publications de résultats ont été à l'origine des décalages les plus marquants. Commerzbank a terminé en baisse de 5 % à la Bourse de Francfort au lendemain de l'annonce par la banque allemande d'un bénéfice d'exploitation et d'un ratio de fonds propres durs en baisse au deuxième trimestre. Sur le marché des changes, le yen a nettement rebondi contre le dollar et l'euro, qui ont reculé l'un comme l'autre de plus de 1 % à respectivement 104,67 et 114,97 yens. Les opérateurs expliquent ce raffermissement par les doutes sur l'ampleur des nouvelles mesures de stimulation monétaire que la Banque du Japon pourrait annoncer à l'issue de sa réunion de politique monétaire de jeudi et vendredi. Ils n'attendent en revanche aucune décision majeure de la Réserve fédérale américaine au terme de la réunion de deux jours de son comité de politique monétaire, mercredi. Le message de la Fed pourrait toutefois se révéler un peu moins accommodant qu'anticipé il y a peu encore, après une série d'indicateurs conjoncturels solides aux États-Unis où la première estimation de la croissance au deuxième trimestre sera publiée vendredi. L'euro se reprend légèrement contre la devise américaine à 1,0982 dollar, au lendemain d'un plus bas depuis les résultats du vote britannique du 23 juin sur la sortie de la Grande-Bretagne de l'Union européenne à 1,0950 dollar. Les cours du pétrole restent sous pression avec les inquiétudes persistantes sur l'engorgement du marché et reviennent à leurs plus bas niveaux depuis le 10 mai. Le contrat de septembre sur le baril de Brent de la mer du Nord progresse de 6 cents (+0,18 %) à 44,78 dollars le baril. La même échéance sur le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) perd 13 cents (-0,32 %) à 43,00 dollars.
Cet article est réalisé par Fidus
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