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Liban - Droits de l’homme

Le Liban de nouveau épinglé par HRW pour la pratique des examens anaux

Dans un rapport publié hier, l'organisation internationale Human Rights Watch a dénoncé la poursuite de la pratique des examens anaux au Liban.
Le document de 82 pages, intitulé « Dignité dégradée : des examens anaux forcés lors des poursuites pour homosexualité », épingle, en plus du Liban, sept autres pays : le Cameroun, l'Égypte, la Tunisie, le Turkménistan, l'Ouganda, le Kenya et la Zambie.
Le rapport est basé sur des interviews avec 32 hommes et femmes transgenres qui ont subi des examens anaux forcés dans les huit pays cités. Les examens, qui ont pour objectif prétendu d'établir des « preuves » de comportement homosexuel, consistent souvent en l'introduction forcée de doigts ou d'autres objets dans l'anus de l'accusé par des médecins ou d'autres membres du personnel médical.
Ces examens trouvent leurs racines dans des théories discréditées du XIXe siècle selon lesquelles les personnes homosexuelles peuvent être identifiées par la tonicité du sphincter anal ou la forme de l'anus. Des experts internationaux de médecine légale ont constaté que ces examens sont inutiles, en plus d'être cruels et dégradants, souligne le rapport qui assimile ces pratiques à de la torture, en rappelant que « le droit international interdit la torture, aussi bien que les traitements cruels, inhumains et dégradants ».
« Ces interdictions sont expressément mentionnées dans les législations nationales des pays qui ont néanmoins permis l'utilisation des examens anaux forcés », selon le document.

Dans un rapport publié hier, l'organisation internationale Human Rights Watch a dénoncé la poursuite de la pratique des examens anaux au Liban.Le document de 82 pages, intitulé « Dignité dégradée : des examens anaux forcés lors des poursuites pour homosexualité », épingle, en plus du Liban, sept autres pays : le Cameroun, l'Égypte, la Tunisie, le Turkménistan,...

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