Rechercher
Rechercher

Liban

Présidentielle : « Pour résoudre le problème, cherchez l’Arabie », lance Kassem

Le secrétaire général adjoint du Hezbollah, le cheikh Naïm Kassem, a estimé hier que l'Arabie saoudite est la seule partie qui entrave la tenue de l'échéance présidentielle.
« Nous sommes sûrs que toutes les forces politiques au Liban veulent élire un président de la République, pour régler le fonctionnement des institutions et trouver des solutions aux problèmes de la population », a dit le cheikh Kassem dans une déclaration.
Selon lui, « nous ne pouvons pas concrétiser cette échéance parce que les convictions et les tendances requises du futur chef de l'État diffèrent d'une partie à l'autre, et parce que des forces régionales et internationales imposent leurs conditions et leur veto au candidat qui ne leur convient pas ».
Le cheikh Kassem a souligné que « les convictions et les tendances ne devraient pas être un obstacle au président qui a un poids populaire important, qui dispose d'un soutien au sein de sa communauté et qui respecte ses engagements ». Et le numéro deux du Hezbollah de poursuivre : « Le problème essentiel réside dans l'ingérence extérieure. Durant les deux dernières années, il s'est avéré que la seule partie qui entrave la tenue de l'échéance et impose des conditions est l'Arabie saoudite. »
Le responsable du parti chiite a rappelé que « l'ancien ministre des Affaires étrangères du royaume, Saoud al-Fayçal, a refusé un accord presque complet pour choisir un président de la République, sachant qu'aucun pays n'a imposé son veto à un candidat ».
« Pour résoudre le problème de la présidentielle, cherchez l'Arabie. Si elle approuve, l'échéance se tiendra demain, sinon la crise sera longue et ne pourra être réglée par les déclarations, les justifications ou les accusations, ou encore par des visites de responsables étrangers. La solution est en Arabie saoudite », a conclu le cheikh Naïm Kassem.

Le secrétaire général adjoint du Hezbollah, le cheikh Naïm Kassem, a estimé hier que l'Arabie saoudite est la seule partie qui entrave la tenue de l'échéance présidentielle.« Nous sommes sûrs que toutes les forces politiques au Liban veulent élire un président de la République, pour régler le fonctionnement des institutions et trouver des solutions aux problèmes de la...

commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut