L’ambassadeur Bonne entouré des bacheliers majors de promotion de la cuvée 2016. Photo D.R.
C'est une belle initiative. L'ambassadeur de France, Emmanuel Bonne, a convié vendredi dernier à la Résidence des Pins les bacheliers majors de promotion des 48 établissements homologués du Liban et de Syrie ayant présenté des candidats au baccalauréat français, leur famille et les chefs d'établissement. M. Bonne était notamment entouré du directeur général du ministère de l'Éducation et de l'Enseignement supérieur, Fadi Yarak, du directeur adjoint de l'Agence pour l'enseignement du français à l'étranger (AEFE), Jean-Paul Negrel, et du conseiller culturel adjoint, chargé de l'enseignement français au Liban, Serge Tillmann.
« C'est la première cérémonie qui met à l'honneur les lauréats du baccalauréat, majors de promotion de leurs établissements », s'est félicité d'emblée l'ambassadeur français, insistant sur l'importance de ce « rite de passage à la vie d'adulte et à l'accomplissement professionnel futur » des bacheliers.
« Avec la mobilisation de 350 correcteurs pour près de 20 000 copies et de 5 300 candidats, le Liban représente le plus grand centre d'examen du baccalauréat français à l'étranger », a-t-il précisé, remerciant au passage les chefs d'établissement pour le travail exemplaire de leurs équipes et la qualité du système éducatif. « Avec 93,5 % de réussite l'an dernier, les résultats définitifs de cette année ne sont pas encore connus, mais ne devraient a priori pas être en reste », a-t-il affirmé.
Étudiants « mieux armés »
Emmanuel Bonne a tenu ensuite à saluer le rôle « majeur » de l'AEFE qui, « en permettant aux enfants de 130 pays à travers le monde de bénéficier d'un parcours pédagogique et éducatif complet, universel et polyglotte, participe de cette transmission des valeurs de l'éducation héritées du siècle des Lumières, qui portent en elles les principes fondamentaux d'une société tolérante, ouverte d'esprit, où la culture du débat et l'accès à la connaissance sont à l'honneur ».
« Depuis l'invention même de la République, la France a toujours eu un rapport fusionnel avec son école. L'enfant y est avant tout un citoyen en devenir. Faire progresser l'école, c'est faire avancer une nation. Un projet éducatif est, par définition, un projet de société. D'où l'importance de pouvoir bénéficier d'un environnement riche et interculturel, qui permet aujourd'hui à ces futurs étudiants d'être mieux armés, dans un monde confronté à des défis considérables, où l'encouragement au dialogue, afin de mieux se comprendre et de favoriser des collaborations fructueuses et durables, est essentiel. C'est ce qui participe aujourd'hui de l'amitié franco-libanaise », a conclu l'ambassadeur de France.
Le discours de M. Bonne a été suivi par un intermède musical donné par les instrumentalistes et choristes des Jeunesses musicales du Liban et du Beirut Youth Choir, qui ont interprété la Litanie della Beata Maria Vergine, de Francesco Durante.
Lire aussi
Ce que le monde doit à la France, c'est, entre autres, la langue française, la plus belle du monde. Enseignée dans 130 pays à travers la planète Terre. Grâce à la langue française, le Liban n'est pas un pays comme les autres.
18 h 45, le 05 juillet 2016