À Souk el-Gharb, encore un dépotoir sauvage

À tous ceux qui pensent que la crise des déchets est derrière nous, il suffit de passer près de certaines vallées. Comme celle de Souk el-Gharb, où croupissent toujours des tonnes de détritus malodorants, qui ont peu de chances d'être collectés et menés vers une décharge digne de ce nom. Cette vallée polluée à Souk el-Gharb, loin d'être la seule dans le pays, est le symbole de notre échec à résoudre un dossier qui reste dans les méandres de l'opacité et des soupçons de marchés douteux. Le symbole de notre insouciance, qui nous fait ignorer les conséquences à long terme de nos actions. Comme celles qui affectent aujourd'hui cette vallée que plus rien ne sauvera plus de la pollution. La crise des déchets se prolonge surtout par l'intermédiaire des atermoiements des autorités, mais aussi par l'approche de toute une société à l'encontre de ce dossier vital de vie quotidienne.