Le colonel J.M. Prentice, vétéran des deux dernières guerres mondiales, journaliste connu et commentateur politique de la Radio australienne, installé à Beyrouth depuis 48 heures, estime que seul un tour du monde peut lui permettre d'amasser des renseignements « up to date » au sujet des grands problèmes d'intérêt international. Âgé peut-être de 60 ans, le colonel est d'un dynamisme contagieux : depuis son départ de Sydney, le 3 mai, il a déjà visité les Philippines, le Japon, la Corée, l'Inde et le Pakistan, et rencontré les présidents Magsaysay, Rhee, Nehru et Chamoun. Au représentant de « L'Orient » (...), il a bien voulu lui faire part de quelques impressions, glanées au hasard de son voyage. (...) Le colonel Prentice a une grande admiration pour le Dr Charles Malik : « Un de ses discours, prononcé en 1948 à l'Onu, est devenu chez nous un classique : la presse s'y réfère souvent pour y puiser des citations. » (...) Le colonel Prentice, qui a été séduit par Beyrouth et le Liban, a conclu en ces termes : « J'ai 3 raisons d'aimer le Liban : l'énergie de ses émigrés, l'air de sa montagne et l'éloquence du Dr Malik. Vous pouvez le dire tout clair, à mon retour en Australie, je serai un très bon agent de publicité pour votre pays. »
Le colonel J.M. Prentice, vétéran des deux dernières guerres mondiales, journaliste connu et commentateur politique de la Radio australienne, installé à Beyrouth depuis 48 heures, estime que seul un tour du monde peut lui permettre d'amasser des renseignements « up to date » au sujet des grands problèmes d'intérêt international.Âgé peut-être de 60 ans, le colonel est d'un dynamisme contagieux : depuis son départ de Sydney, le 3 mai, il a déjà visité les Philippines, le Japon, la Corée, l'Inde et le Pakistan, et rencontré les présidents Magsaysay, Rhee, Nehru et Chamoun. Au représentant de « L'Orient » (...), il a bien voulu lui faire part de quelques impressions, glanées au hasard de son voyage. (...)Le colonel Prentice a une grande admiration pour le Dr Charles Malik : « Un de ses discours, prononcé en...
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Il me fait penser au "livre de la jungle", (Colonel Hathi, if you please, sir). C’était une déclaration dans l’air du temps, en 1955. Il oublie la mer. Il doit retourner dans sa tombe en regardant l’anarchie de la construction et la culture du béton. Que dirait-il aujourd’hui ?
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Il me fait penser au "livre de la jungle", (Colonel Hathi, if you please, sir). C’était une déclaration dans l’air du temps, en 1955. Il oublie la mer. Il doit retourner dans sa tombe en regardant l’anarchie de la construction et la culture du béton. Que dirait-il aujourd’hui ?
Il me fait penser au "livre de la jungle", (Colonel Hathi, if you please, sir). C’était une déclaration dans l’air du temps, en 1955. Il oublie la mer. Il doit retourner dans sa tombe en regardant l’anarchie de la construction et la culture du béton. Que dirait-il aujourd’hui ?
13 h 26, le 08 juin 2016