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Économie - Pétrole

Les pays du Golfe parlent à nouveau d’une action coordonnée à l’Opep

En décembre, l’Opep avait renoncé à mettre en place le moindre plafond en termes de production. David Mcnew/AFP

Les pays du Golfe membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole, dont l'Arabie saoudite, veulent relancer l'idée d'une action coordonnée en matière de production à l'occasion de la réunion ministérielle de l'Opep prévue aujourd'hui à Vienne, a dit une source au sein de l'organisation. « Le Conseil de coopération du Golfe (CCG) souhaite une action coordonnée lors de la réunion », a dit la source, se référant à un groupement qui comprend l'Arabie saoudite, Oman, le Koweït, Bahreïn, les Émirats arabes unis et le Qatar. L'Iran, qui veut faire remonter le niveau de sa production à celui qui prévalait avant les sanctions internationales levées en début d'année, a toutefois réaffirmé son refus de s'associer à une initiative de ce type.
Lors de la précédente réunion ministérielle, en décembre, l'Opep avait renoncé à mettre en place le moindre plafond en termes de production. Cette décision avait précipité la chute des cours du brut, tombé à leur plus bas niveau depuis plus de 12 ans en début d'année, à près de 25 dollars le baril. Depuis, l'or noir a connu une vive remontée à la faveur notamment des espoirs, aujourd'hui douchés, d'un gel de la production et, plus récemment, d'une série de perturbations du côté de l'offre qui ont quelque peu rééquilibré le marché.
La reprise des cours fait d'ailleurs dire à la plupart des spécialistes du secteur que l'Opep devrait prolonger aujourd'hui le statu quo en matière de production.
Cette perspective contribuait hier à une légère baisse des cours. À la clôture, le cours du baril de référence (WTI) pour livraison en juillet a cédé 9 cents à 49,01 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex). À Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juillet a reculé de 17 cents par rapport à mardi, à 49,72 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE).
Les tensions entre l'Arabie saoudite et l'Iran ont empêché en avril la conclusion du premier accord en 15 ans entre l'Opep et des pays non-Opep sur un gel des niveaux de production.
« L'Iran soutient les efforts de l'Opep visant à favoriser la stabilité sur le marché pétrolier (...), mais le pays ne s'engagera pas à s'associer à la moindre forme de gel de la production », a dit Mehdi Asali, représentant de l'Iran au sein de l'Opep, cité par Shana, l'agence du ministère du Pétrole iranien. Avant lui, Bijan Zanganeh, le ministre du Pétrole iranien, avait souligné que la multiplication par deux des exportations du pétrole du pays ces derniers mois n'avait eu aucun effet néfaste sur le marché.
Selon l'agence de presse koweïtienne Kuna, Anas al-Salah, ministre du Pétrole par intérim du Koweït, a déclaré s'attendre à un accord entre les ministres du Pétrole de l'Opep sur le nom du nouveau secrétaire général de l'organisation. Mohammad Barkindo, un technocrate du secteur pétrolier nigérian, est considéré comme le favori pour le poste.

(Source : Reuters)

Les pays du Golfe membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole, dont l'Arabie saoudite, veulent relancer l'idée d'une action coordonnée en matière de production à l'occasion de la réunion ministérielle de l'Opep prévue aujourd'hui à Vienne, a dit une source au sein de l'organisation. « Le Conseil de coopération du Golfe (CCG) souhaite une action coordonnée...

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