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Culture - Récompense

Hannibal Srouji, Prix Jouhayna Baddoura 2016

Entourant Michel Eddé, Mmes Nayla de Freige et Maha Sultan. Au deuxième rang, Joe Tarrab, Hannibal Srouji et Samir Sayegh. Photos Michel Sayegh

Après Théo Mansour (2011), Annie Kurkdjian (2012), Fulvio Codsi (2013), Greta Naufal (2014) et Samar Mogharbel (2015), c'est Hannibal Srouji qui a reçu hier, des mains de Michel Eddé, le prix Jouhayna Baddoura 2016. La remise du prix s'est déroulée au Musée des minéraux de Beyrouth (musée Mim), en présence de membres du jury, d'amis et de proches de Jouhayna Baddoura, une ancienne collaboratrice de M. Eddé lors de son mandat au ministère de la Culture, et qui a beaucoup œuvré pour la sauvegarde de l'art pictural au Liban. C'est donc en reconnaissance pour cette femme trop tôt disparue, cultivée, généreuse, souriante jusqu'au bout, que l'ancien ministre et PDG de L'Orient-Le Jour a instauré le prix visant à encourager et faire connaître un talent émergent dans le domaine des arts plastiques.
« Notre rendez-vous annuel avec Jouhayna se renouvelle avec chaque printemps, a déclaré d'emblée M. Eddé. Et il s'agit aujourd'hui de la sixième rencontre augurant d'un talent pictural libanais à l'horizon étonnamment particulier. » « Cette rencontre annuelle n'aurait pas lieu sans la noblesse d'âme et la connaissance pointue dans l'art pictural libanais des membres du jury, à savoir : Sylvia Agémian, Maha Aziz Sultan, Nayla de Freige, Joseph Tarrab et Samir Sayegh », a ajouté M. Eddé en exprimant sa reconnaissance à ces personnes qui participent à la continuité de ce prix. Un prix devenu une tradition et qui vise à souligner l'ampleur du talent et de la créativité d'un ou d'une artiste imbu de liberté.
Les bandes peintes - par touches délicates, parfois touchées par le feu, parfois illuminées par des bandes de néon - de Hannibal Srouji constituent certainement un espace de liberté(s). L'artiste affirme même qu'on ne peut rien faire d'autre que la peinture : « C'est ma façon de faire la paix avec moi-même et avec le monde, dans un acte méditatif peut-être. Mes tableaux sont très autobiographiques ; ils montrent comment les événements au Liban m'ont affecté tant au niveau psychique que métaphysique. »
Après des études en beaux-arts à Montréal, de multiples expositions en Europe, en Amérique du Nord et dans les pays arabes, Hannibal Srouji a obtenu en 1997 la Médaille d'argent des arts Mérite et dévouement français et le Grand Prix du 49e Salon de Saint-Cloud. La galerie Janine Rubeiz qui l'expose dans sa galerie beyrouthine et dans les foires d'Abou Dhabi, de Dubaï, de Londres et de Singapour, lui a consacré un ouvrage d'artiste intitulé « Hannibal Srouji : painting fire, water, earth and air » (Peindre le feu, l'eau, la terre et l'air).

Après Théo Mansour (2011), Annie Kurkdjian (2012), Fulvio Codsi (2013), Greta Naufal (2014) et Samar Mogharbel (2015), c'est Hannibal Srouji qui a reçu hier, des mains de Michel Eddé, le prix Jouhayna Baddoura 2016. La remise du prix s'est déroulée au Musée des minéraux de Beyrouth (musée Mim), en présence de membres du jury, d'amis et de proches de Jouhayna Baddoura, une ancienne...

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