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La Turquie arrête 16 jihadistes du Front al-Nosra (médias)

La Turquie a arrêté 16 jihadistes présumés du Front al-Nosra, branche syrienne d'el-Qaëda, lors d'une vaste opération de police dans l'est du pays, rapporte mercredi l'agence Anatolie.
Les suspects ont été interpellés lors d'une vingtaine de raids dans la région d'Adiyaman, ciblant des personnes soupçonnées d'être liées aux combats en Syrie, ajoute l'agence de presse progouvernementale sans autre précision, notamment sur leur nationalité.

Le Front al-Nosra est un groupe jihadiste aguerri aux combats, bien organisé et allié avec la rébellion anti-Assad. Il est apparu officiellement en janvier 2012, soit dix mois après le début de la révolte pacifique contre le régime de Bachar el-Assad, réprimée dans le sang, qui s'est ensuite transformée en conflit dévastateur.
C'est l'une des premières fois que la Turquie annonce l'arrestation de suspects appartenant à ce groupe jihadiste sur son territoire.

Ankara, qui a été accusé par ses alliés occidentaux de ne pas combattre suffisamment les jihadistes du groupe Etat islamique (EI) ou du Front al-Nosra, a renforcé ces derniers mois l'étanchéité de sa frontière et interpellé des dizaines de membres présumés de l'EI.
La Turquie a également été accusée de laxisme à l'égard du Front al-Nosra parce qu'elle considérerait le groupe comme un allié utile pour faire tomber Bachar el-Assad. Ankara rejette avec véhémence ces accusations, affirmant qualifier Al-Nosra de groupe terroriste au même titre que l'EI.

Les combattants d'al-Nosra tournent autour de 7 à 8.000, estimait récemment Thomas Pierret, spécialiste de la Syrie. "Il y a pas mal d'étrangers parmi les cadres et dans une moindre mesure parmi les combattants". Pour Aymenn al-Tamimi, chercheur sur les mouvements jihadistes en Syrie et en Irak, ils sont entre 5 et 10.000 dont 80% de Syriens.

La Turquie a arrêté 16 jihadistes présumés du Front al-Nosra, branche syrienne d'el-Qaëda, lors d'une vaste opération de police dans l'est du pays, rapporte mercredi l'agence Anatolie.Les suspects ont été interpellés lors d'une vingtaine de raids dans la région d'Adiyaman, ciblant des personnes soupçonnées d'être liées aux combats en Syrie, ajoute l'agence de presse...