Krings nie le lien direct entre réfugiés et terrorisme

Le vice-ministre allemand de l'Intérieur Günther Krings a nié, hier, l'existence d'un lien direct entre les réfugiés et le terrorisme.
M. Krings a rencontré, à la tête d'une délégation de la Fondation Adenauer, l'ancien président de la République Amine Gemayel à la Maison du Futur (Bickfaya).
À l'issue de l'entretien, il a fait savoir que la discussion a porté sur les menaces terroristes ainsi que sur le dossier des réfugiés syriens et leurs conditions de vie au Liban.
Le ministre allemand a, par ailleurs, rappelé que les attentats de Bruxelles ne sont pas les premiers en Europe, vu que des attaques ont eu lieu à Paris et à Copenhague durant les deux dernières années. « Nous avons espéré une réduction du nombre des attentats en Europe suite au mesures sécuritaires, mais ils augmentent, alors que la situation se détériore rapidement », a- t-il ajouté avant d'insister sur « l'importance de conserver un certain niveau de mesures sécuritaires ». « Après chaque attentat, nous évaluons ces mesures pour pouvoir intervenir de façon efficace », a-t-il indiqué.
Selon le ministre allemand, « il n'y a pas de lien direct entre les réfugiés et le terrorisme, et il ne faut pas soupçonner tous les réfugiés. Et c'est ainsi que l'Allemagne s'assure de ceux qui entrent sur son territoire ».
M. Krings a finalement fait état de projets de coopération entre les forces de sécurité allemandes et libanaises pour surveiller les frontières terrestres et maritimes du Liban.
Le ministre allemand et la délégation ont, par ailleurs, été reçus à Rabieh par le député Michel Aoun.