Bachar el-Assad a déclaré hier soir qu'un cessez-le-feu ne signifiait pas que chaque partie impliquée dans le conflit syrien aurait à stopper l'usage des armes. Cité par la télévision, le président syrien a aussi estimé qu'il serait impossible de mettre en place dans le délai prévu d'une semaine la « cessation des hostilités » négociée la semaine dernière à Munich par les puissances du Groupe international de soutien à la Syrie (GISS). « Pour ce qui est d'un cessez-le-feu, d'un arrêt des opérations, s'il devait se produire, il ne signifierait pas que chaque partie cessera d'utiliser les armes », a-t-il dit. « Un cessez-le-feu signifie en premier lieu d'empêcher les terroristes de renforcer leurs positions. Les mouvements d'armes, d'équipements ou de terroristes, ou la fortification de (leurs) positions ne seront pas autorisés », a-t-il poursuivi. « Combattre le terrorisme est pour nous la priorité du moment et la priorité à l'avenir », a redit le président syrien.
De son côté, l'émissaire de l'Onu pour la Syrie, Staffan de Mistura, est arrivé hier soir à Damas pour une visite surprise et devrait rencontrer aujourd'hui le chef de la diplomatie syrienne Walid Moallem, a indiqué une source gouvernementale dans la capitale.
Moyen Orient et Monde
Assad donne sa définition d’un cessez-le-feu
OLJ / le 16 février 2016 à 00h00
commentaires (4)
Evident mon cher Watson ! qui va imposer le cessez le feu aux bactéries ? les bensaouds , les yanky , les qataris les européens , les turcs peut être ??? impossible c'est leur création joujou ..
FRIK-A-FRAK
12 h 38, le 16 février 2016