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L'Iran critique la présence de "terroristes" aux pourparlers sur la Syrie

L'Iran estime que le blocage des négociations sur la Syrie est dû à la présence de "terroristes" aux pourparlers de paix, à la veille d'une nouvelle réunion sur le conflit syrien à Munich en Allemagne, a rapporté mercredi la télévision d'Etat Irib.

"Ce qui a créé des problèmes lors de la récente réunion de Genève sur la Syrie est de ne pas avoir distingué les opposants des groupes terroristes", a déclaré le vice-ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir Abdollahian lors d'un entretien téléphonique avec l'émissaire de l'Onu pour la Syrie, Staffan de Mistura, selon Irib. "La présence de certains terroristes connus en Syrie était non constructive", a-t-il ajouté.

Après six jours de discussions, de tergiversations et de rendez-vous annulés ou reportés, l'émissaire de l'Onu avait annoncé le 3 février une "pause" dans les négociations de Genève censées trouver une solution politique au conflit.

L'Iran est le principal soutien régional du régime du président syrien Bachar el-Assad auquel il apporte une aide financière et militaire sous la forme de conseillers sur le terrain et de "volontaires", notamment Afghans.
La réunion de Munich doit rassembler jeudi les représentants de 17 pays et trois organisations internationales.

Le gouvernement allemand a indiqué mercredi espérer que la réunion de Munich du Groupe international de soutien à la Syrie (ISSG) débouchera sur un accès humanitaire à Alep (nord de la Syrie) et d'autres villes visées par l'offensive du régime syrien appuyé par Moscou.
Le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, sera présent à Munich, selon les médias iraniens.

L'Iran estime que le blocage des négociations sur la Syrie est dû à la présence de "terroristes" aux pourparlers de paix, à la veille d'une nouvelle réunion sur le conflit syrien à Munich en Allemagne, a rapporté mercredi la télévision d'Etat Irib."Ce qui a créé des problèmes lors de la récente réunion de Genève sur la Syrie est de ne pas avoir distingué les opposants des groupes...