Rechercher
Rechercher

Dernières Infos

Bahreïn: le chef emprisonné de l'opposition chiite interrogé pour des tweets

Le chef de l'opposition chiite à Bahreïn, cheikh Ali Salmane, qui purge une peine de quatre ans de prison pour incitation à la désobéissance, a été interrogé dimanche à Manama concernant des "abus" dans des messages publiés sur son compte Twitter.

L'opposant a été conduit de sa prison au parquet général pour des "abus contenus sur sa page Twitter", a annoncé le directeur du Département de la lutte anticorruption et de la sécurité économique et électronique, cité par l'agence officielle BNA.

Dans un communiqué, Al-Wefaq, le mouvement d'opposition de cheikh Salmane, a vivement critiqué la convocation de son chef par le parquet, une mesure "contraire à la Constitution" et qui "contrevient à toutes les conventions internationales (...) sur la liberté d'opinion et d'expression".

Citant le ministère de l'Intérieur, Al-Wefaq précise que cheikh Salmane est poursuivi pour "des tweets exprimant son point de vue sur les réformes et la démocratie", que réclame l'opposition bahreïnie.
En juin 2015, cheikh Salmane avait été condamné à quatre ans de prison pour incitation à la désobéissance. Mais le tribunal n'avait pas retenu l'accusation de complot contre le régime, passible de peines plus lourdes.
Un verdict dans son procès en appel est attendu le 30 mars.

Al-Wefaq a demandé dimanche "la suspension des nouvelles poursuites judiciaires et la libération immédiate de cheikh (Salmane) car sa détention est à l'origine injustifiée".
L'arrestation du leader chiite avait provoqué des manifestations et avait été condamnée par des organisations internationales de défense des droits de l'Homme.
Al-Wefaq est le principal animateur de la contestation qui a débuté en février 2011 dans le petit royaume de Bahreïn où la majorité chiite réclame à la dynastie sunnite au pouvoir des réformes politiques et une vraie monarchie constitutionnelle.

Le chef de l'opposition chiite à Bahreïn, cheikh Ali Salmane, qui purge une peine de quatre ans de prison pour incitation à la désobéissance, a été interrogé dimanche à Manama concernant des "abus" dans des messages publiés sur son compte Twitter.
L'opposant a été conduit de sa prison au parquet général pour des "abus contenus sur sa page Twitter", a annoncé le directeur du...