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Moyen Orient et Monde

Les sanctions annulées par les États-Unis

Voici un aperçu des sanctions rayées de la législation américaine et qui doivent permettre de donner de l'air à l'économie iranienne asphyxiée par les mesures imposées par Washington, l'Union européenne et l'Onu.

50 milliards
La fin des sanctions américaines liées au nucléaire va se concrétiser en monnaie sonnante et trébuchante : l'Iran devrait pouvoir toucher des dizaines de milliards de dollars de ses recettes pétrolières actuellement bloquées dans des banques étrangères. Des responsables américains pensent que la manne s'élève à 50 milliards de dollars, une fois les dettes et autres factures réglées par Téhéran.

Avions et caviar
La levée des sanctions ne signifie pas que les entreprises américaines pourront tout d'un coup faire librement commerce avec l'Iran. Mais trois secteurs devraient s'ouvrir aux Américains : des entreprises pourront vendre des avions commerciaux et des pièces détachées à la flotte aéronautique vieillissante iranienne, à condition qu'ils ne servent pas au transport militaire ou à toute activité interdite par l'accord sur le nucléaire; des entreprises américaines basées à l'étranger pourront faire commerce avec l'Iran et des producteurs iraniens pourront à leur tour exporter vers les États-Unis, qu'il s'agisse de tapis ou d'alimentation, comme du caviar ou des pistaches.

400 personnes
Au total, Washington a rayé de ses listes noires 400 noms de personnes physiques et morales – individus, entreprises, entités – qui étaient accusées d'avoir enfreint la législation sur les sanctions américaines liées au programme nucléaire iranien.

Sanctions secondaires
C'est l'un des aspects méconnus des sanctions américaines, car elles visaient des étrangers, des non-Américains, interdits de mener des transactions avec les Iraniens. Ces sanctions dites « secondaires » disparaissent dans les domaines suivants : secteurs bancaire et financier, y compris lors de transactions avec la Banque centrale iranienne ; secteur des assurances; secteurs pétrolier, gazier et pétrochimique ; secteurs portuaire et du transport maritime; commerce de l'or et autres métaux précieux; secteurs de l'aluminium, de l'acier, du charbon et de l'informatique, à condition qu'il ne s'agisse pas de recherche en matière nucléaire interdite par l'accord de Vienne ; secteur automobile, ainsi que tous les sous-traitants liés à ces activités.

Voici un aperçu des sanctions rayées de la législation américaine et qui doivent permettre de donner de l'air à l'économie iranienne asphyxiée par les mesures imposées par Washington, l'Union européenne et l'Onu.
50 milliardsLa fin des sanctions américaines liées au nucléaire va se concrétiser en monnaie sonnante et trébuchante : l'Iran devrait pouvoir toucher des...

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