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Économie

Bugdet : Rohani table sur les capitaux étrangers

Le président Hassan Rohani a affirmé hier la « nécessité » grandissante d'un « recours aux capitaux étrangers » pour soutenir la croissance, en présentant au Parlement son budget pour la prochaine année iranienne (mars 2016-mars 2017), le premier depuis la levée samedi des sanctions internationales.
« Pour atteindre une croissance de 8 %, nous avons besoin de 30 à 50 milliards de dollars d'investissements étrangers par an », a déclaré M. Rohani, cité par l'AFP, alors que l'économie iranienne est actuellement en récession avec une croissance d'environ zéro pour cent. Ce projet de budget est présenté au lendemain de l'entrée en vigueur de l'accord nucléaire conclu en juillet entre l'Iran et les grandes puissances et la levée des sanctions internationales imposées à Téhéran depuis plusieurs années.
« Aujourd'hui, le prix du pétrole est tombé à moins de 30 dollars, au lieu de 110 il y a un an, soit une baisse de 75 % », a rappelé le président iranien, avant d'ajouter que le budget dépendra de « moins de 25 % des recettes pétrolières » contre « 68 % pour les recettes fiscales ».
Mais les revenus pétroliers, fixés à 960 000 milliards de rials (32 milliards de dollars) semblent plutôt optimistes, le budget ayant été calculé sur la base d'un baril à 40 dollars alors qu'il est actuellement à moins de 30 dollars et pourrait encore baisser en raison d'une offre excédentaire sur le marché. De plus, ce dernier est calculé sur la base de 2,25 millions de barils de pétrole exportés, alors que le pays exporte actuellement seulement un million de barils par jour. L'Iran produit actuellement 2,8 millions de barils par jour.
La décision de l'Iran d'augmenter de 500 000 barils sa production et ses exportations pétrolières dans l'immédiat et de 500 000 supplémentaires dans les six à douze mois à venir à la faveur de la levée des sanctions internationales pourrait accentuer la chute du prix de l'or noir.
Enfin, le taux de change officiel du dollar a été fixé à 29 970 rials contre 28 500 dans le budget actuel. Mais le taux du marché libre est de 36 000 rials environ. M. Rohani a également soumis le 6e plan quinquennal qui doit être voté par les députés avant le 20 mars prochain.

Le président Hassan Rohani a affirmé hier la « nécessité » grandissante d'un « recours aux capitaux étrangers » pour soutenir la croissance, en présentant au Parlement son budget pour la prochaine année iranienne (mars 2016-mars 2017), le premier depuis la levée samedi des sanctions internationales.« Pour atteindre une croissance de 8 %, nous avons besoin de 30 à 50...

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