Rechercher
Rechercher

Liban - Gouvernement

Un exécutif paralysé n’a plus de raison d’être, affirme Salam

Le Premier ministre espère une redynamisation de son équipe avec le début de la nouvelle année.

Amine Gemayel et Tammam Salam ont discuté d’une éventuelle reprise des réunions du Conseil des ministres.

À l'occasion du Nouvel An, le Premier ministre, Tammam Salam, a donné hier une réception en l'honneur des fonctionnaires et employés du Grand Sérail, en présence de son épouse, Lama, et du secrétaire général de la présidence du Conseil, Fouad Fleyfel. Dans l'allocution qu'il a prononcée pour l'occasion, il a dressé un bilan concis de deux ans au pouvoir et fait part de ses espoirs pour l'avenir, qu'il souhaite meilleur que les 24 mois écoulés.
« Ces deux dernières années n'étaient pas ordinaires. Elles n'ont pas été faciles, en raison du conflit politique continu dans le pays et de la vacance présidentielle », a-t-il déclaré, en rappelant qu'il n'avait raté aucune occasion pour réclamer une solution « qui permettrait à l'État de fonctionner normalement de nouveau et qui renforcerait le système démocratique ». Il a de nouveau demandé qu'un règlement soit rapidement trouvé pour qu'un président soit élu.
« Dans ces circonstances difficiles, nos responsabilités et nos missions se multiplient. Nous nous sentions par moments incapables d'avancer ou d'accomplir quoi que ce soit, puis nous constations que nous avions pu réaliser quelque chose qui pouvait nous rendre fiers », a ajouté M. Salam, en citant principalement la libération des militaires et des policiers qui avaient été détenus pendant près de 16 mois par le Front al-Nosra.
De manière générale, le chef du gouvernement a considéré que son équipe a été « incapable d'avoir de nombreuses réalisations à son actif, à cause du blocage de l'ensemble des institutions ». « L'autorité exécutive ne peut cependant pas être paralysée. Si elle l'est, elle perd sa raison d'être », a-t-il averti, en exprimant l'espoir d'une redynamisation de son équipe avec le début de la nouvelle année et en souhaitant que « malgré les tempêtes, les Libanais puissent préserver leur pays ».

Avec Amine Gemayel
Dans l'après-midi, le chef du gouvernement a reçu les ambassadeurs de France, Emmanuel Bonne, de Turquie, Cagatay Erciyes, ainsi que l'ancien président Amine Gemayel qui, dans une déclaration à la presse, a dénoncé « une voie suicidaire suivie au Liban ».
« Autour de nous, les États s'effritent et leurs frontières disparaissent alors que nous continuons à nous laisser distraire par des broutilles », a-t-il dénoncé, avant d'appeler à l'élection d'un président de la République « pour que les institutions puissent se remettre à fonctionner normalement et que le Libanais se sente rassuré par rapport à son avenir ».
Il s'en est pris aux députés, leur reprochant d'être la cause de la vacance à la tête de l'État et les appelant à se rendre au Parlement pour élire un président « en vue d'une normalisation de la vie politique ». « Les députés assument une responsabilité énorme », a insisté M. Gemayel en s'interrogeant sur le point de savoir « si le Liban est aujourd'hui en mesure de supporter une tension qui risque de s'accentuer, compte tenu des développements dans le monde arabe ». Il faisait allusion au conflit qui a éclaté entre l'Iran et l'Arabie saoudite après la décapitation par Riyad de l'uléma chiite Nimr el-Nimr. L'ancien président a invité les dirigeants libanais à déployer davantage d'efforts pour parvenir à une entente, avant de faire remarquer qu' « il n'est plus possible de compter sur une tierce partie pour nous sauver malgré nous, comme cela avait été le cas lors des rencontres de Doha, de Taëf, de Lausanne et de Genève ».
En réponse à une question, M. Gemayel a affirmé avoir discuté avec Tammam Salam d'une reprise des réunions du Conseil des ministres, qui pourrait selon lui se tenir prochainement « pour plancher sur des sujets qui intéressent la population ».

À l'occasion du Nouvel An, le Premier ministre, Tammam Salam, a donné hier une réception en l'honneur des fonctionnaires et employés du Grand Sérail, en présence de son épouse, Lama, et du secrétaire général de la présidence du Conseil, Fouad Fleyfel. Dans l'allocution qu'il a prononcée pour l'occasion, il a dressé un bilan concis de deux ans au pouvoir et fait part de ses...

commentaires (3)

EXCUSEZ-MOI... C,EST UN VOEU ET UN REVE... PUISQUE L,ABRUTISSEMENT S,EST EMPARE ET POUR TOUJOURS DES TETES VIDES...

LA LIBRE EXPRESSION

12 h 40, le 07 janvier 2016

Tous les commentaires

Commentaires (3)

  • EXCUSEZ-MOI... C,EST UN VOEU ET UN REVE... PUISQUE L,ABRUTISSEMENT S,EST EMPARE ET POUR TOUJOURS DES TETES VIDES...

    LA LIBRE EXPRESSION

    12 h 40, le 07 janvier 2016

  • A QUAND L,UNION DES FORCES CHRETIENNES EN UN FRONT UNI ? UNE TROISIEME FORCE QUI DEBLOQUERAIT LA SITUATION DANS LE PAYS ? ET IMPOSERAIT L,ETAT ?

    LA LIBRE EXPRESSION

    10 h 09, le 06 janvier 2016

  • MONSIEUR L'EX PRÉSIDENT AMINE GEMAYEL, VAS PLUTÔT CHEZ GEAGEA ET DEMANDES LUI CE QUE TU PEUX FAIRE POUR L'AIDER, POUR AIDER TON PAYS AU LIEU DE COURIR À GAUCHE ET À DROITE POUR TES INTERETS PERSONNEL. VAS LE VOIR VAS.

    Gebran Eid

    03 h 43, le 06 janvier 2016

Retour en haut