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Liban

Mohammad Chatah... In memoriam

Saad Hariri, chef du courant du Futur, sur son compte Twitter : « Pour la seconde commémoration de l’assassinat de notre ami Mohammad Chatah, nous nous souvenons de son ouverture d’esprit, de sa profonde humanité et de son sincère patriotisme. Il avait une vision claire, travaillait dur, était loyal envers son pays, et génial dans sa défense de la souveraineté, de la démocratie et de la coexistence. Aujourd’hui, l’ami, le frère et le compagnon nous manque. Inspirons-nous de son insistance à dialoguer, bâtir des ponts et trouver des solutions, pour remettre notre pays sur la voie de l’État et de la dignité. Nous resterons loyaux à l’unité du 14 Mars, pour laquelle le martyr avait travaillé, et nous resterons attachés à la justice, pour lui rendre justice, à lui et à tous les martyrs de la révolution du Cèdre. Aujourd’hui, nous rendons hommage à Mohammad Chatah et à tous nos martyrs, en particulier le Premier ministre martyr Rafic Hariri. Mohammad était l’un des piliers, pour ce qui est de poursuivre sur sa voie. »


Achraf Rifi, ministre de la Justice : « La main criminelle et terroriste a visé l’un des symboles du dialogue, du patriotisme et de l’ouverture. Il a rejoint le cortège des martyrs de la révolution de l’Indépendance. Il s’est battu jusqu’à son dernier souffle pour la souveraineté de sa patrie, et pour consolider les valeurs de la liberté, de la paix et de la démocratie. Nous promettons de rester fidèles aux valeurs pour lesquelles vous êtes tombé. Nous promettons que votre martyre restera un phare pour nous afin de poursuivre la voie que vous avez initiée avec les martyrs de la révolution et avec le peuple libanais après l’assassinat de Rafic Hariri. Nous promettons de ne pas faire de compromis sur votre martyre qui nous est cher. Votre sang, comme celui de tous les martyrs, est une responsabilité pour nous. Nous répétons avec vous vos derniers mots avant de tomber en martyr : “Nous ne nous soumettrons pas à ceux qui intimident pour établir ce que le régime syrien avait imposé durant quinze ans, l’abandon par l’État de son rôle et de sa décision souveraine en matière de sécurité et de politique extérieure”. »


Michel Sleiman, ancien président de la République, sur son compte Twitter : « Quelle que soit la distance temporelle, Mohammad Chatah restera l’un des pôles de la modération et du dialogue. »


Nadim Gemayel, député de Beyrouth : « Comme le jour de ton départ, ils continuent à nous menacer et à utiliser le langage du chantage et de l’intimidation. Si nous ne respectons pas leurs décisions, disent-ils, l’économie nationale sera menacée, la sécurité personnelle aussi, et le chaos sera inéluctable. Votre diplomatie implacable nous manque, ainsi que vos positions qui ne craignent pas la menace. Vous étiez un homme de dialogue, mais sans servilité et sans soumission à la force. Votre vision et votre courage nous manqueront. »


Boutros Harb, ministre des Télécoms : « Deux ans déjà depuis l’assassinat de l’ami Mohammad Chatah, l’homme de culture, le ministre et l’ambassadeur, qui a mis toutes ses dispositions, toute son énergie et toutes ses capacités au service de la renaissance de sa patrie souveraine, libre et indépendante, et pour le rétablissement de l’État de droit et des institutions démocratiques. Je renouvelle, en cette occasion douloureuse, mon soutien à la petite famille du martyr ainsi qu’à la grande, celle du courant du Futur et du 14 Mars. J’ai espoir que les principes pour lesquels le Dr Chatah est tombé ne mourront pas, mais se concrétiseront, grâce aux efforts de ses compagnons fidèles et de tous ceux qui souhaitent le rétablissement de la patrie et de ses institutions légales, afin que triomphe, en fin de compte, le langage du dialogue responsable pour lequel M. Chatah a payé de sa vie. Pour ta commémoration, cher ami, nous resterons attachés à tout ce dont tu as œuvré par le dialogue, la démocratie et les usages, afin de parvenir à un pays normal gouverné par le langage de la Constitution et de la loi. »


*Michel Pharaon, ministre du Tourisme : « C’est avec deux fois plus de peine que nous commémorons aujourd’hui le souvenir de Mohammad Chatah, d’autant qu’il était attaché aux institutions constitutionnelles, lesquelles souffrent d’un vide à la tête et d’une paralysie au corps. Mohammad Chatah était la voix de la raison et de la modération. Comme nous avons besoin des deux à l’ombre de la vacance présidentielle, du blocage gouvernemental et de la prorogation parlementaire dont souffre le pays. Comme nous avons besoin, surtout au sein du 14 Mars, du dynamisme de Mohammad Chatah, qui était l’un des éléments-clefs de la révolution du Cèdre. Il nous est demandé de rester fidèles à Mohammad Chatah et aux martyrs de l’intifada de l’indépendance en paroles et en actes, de ne pas oublier de découvrir l’identité des assassins, de ne pas faire de compromis avec eux, d’avancer sans recul aucun sur la voie du tribunal international et de respecter les principes autour desquels se sont retrouvés des centaines de milliers sur la place des Martyrs le 14 mars 2005. »

* Saad Hariri, chef du courant du Futur, sur son compte Twitter : « Pour la seconde commémoration de l’assassinat de notre ami Mohammad Chatah, nous nous souvenons de son ouverture d’esprit, de sa profonde humanité et de son sincère patriotisme. Il avait une vision claire, travaillait dur, était loyal envers son pays, et génial dans sa défense de la souveraineté, de la...

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