Rechercher
Rechercher

Dernières Infos

Un règlement en Syrie ne doit pas être suspendu au sort d'Assad, selon Ban

Il est "inacceptable" que le sort du président syrien Bachar el-Assad puisse bloquer les progrès vers un règlement politique en Syrie, a affirmé mercredi le secrétaire général de l'Onu, Ban Ki-moon.

"En principe il revient au peuple syrien de prendre une décision sur l'avenir du président Assad mais je crois aussi qu'il est inacceptable qu'une solution de cette crise dépende du sort d'un seul homme", a déclaré M. Ban lors d'une conférence de presse.
Il a noté que "certains pays" évoquaient la possibilité que le président syrien "garde un rôle pendant quelques mois" après le début d'une transition. "Mais cela doit être décidé plus tard", a-t-il ajouté.

M. Ban a aussi insisté sur l'urgence de mettre en place un cessez-le-feu sur tout le territoire syrien dès que possible. Cela aidera, a-t-il dit, le processus politique et permettra aux humanitaires de livrer de l'aide aux millions de Syriens qui en ont urgemment besoin.

Il s'exprimait à deux jours d'une réunion internationale sur la Syrie à New York où le sort du président syrien, élément crucial d'un règlement, sera évoqué. Les Occidentaux insistent pour que Bachar el-Assad quitte le pouvoir avant la fin d'une transition politique en Syrie alors que la Russie et l'Iran, alliés de Damas, sont réticents.

La conférence de New York s'inscrit dans le processus dit de Vienne, par lequel 17 pays, y compris la Russie et l'Iran, étaient tombés d'accord le 14 novembre sur une feuille de route politique pour la Syrie.
La feuille de route établie dans la capitale autrichienne prévoit une rencontre début janvier entre représentants de l'opposition et du régime, un gouvernement de transition dans les six mois, et des élections dans les 18 mois.

A l'issue des discussions sur la Syrie qui se tiendront vendredi matin au Palace Hotel de New York, le Conseil de sécurité doit adopter dans l'après-midi une résolution qui entérine et soutient le processus de Vienne, a indiqué de son côté l'ambassadrice américaine Samantha Power.
"Le processus de Vienne a fait des progrès tangibles pour rapprocher les points de vue", a expliqué Mme Power à des journalistes. "Nous voulons que le Conseil entérine ce processus et les décisions prises (à Vienne) et accélère le mouvement" vers un règlement du conflit.
Il s'agit aussi "de convaincre les protagonistes sur le terrain que ce processus est différent" des précédents efforts de paix infructueux en Syrie.

Selon l'ambassadrice américaine, le Conseil, souvent très divisé sur la question syrienne, va "pour la première fois à un très haut niveau faire la démonstration de son unité autour de la nécessité de mener à bien une transition politique et de mettre en déroute le groupe Etat islamique".
Elle s'est déclarée "confiante" en une adoption de la résolution.

Il est "inacceptable" que le sort du président syrien Bachar el-Assad puisse bloquer les progrès vers un règlement politique en Syrie, a affirmé mercredi le secrétaire général de l'Onu, Ban Ki-moon."En principe il revient au peuple syrien de prendre une décision sur l'avenir du président Assad mais je crois aussi qu'il est inacceptable qu'une solution de cette crise dépende du sort d'un...