Crise des déchets : le bloc aouniste s'oppose à l'exportation

Le bloc du Changement de la réforme a rejeté mardi, à l'issue de la réunion hebdomadaire, "la dilapidation des fonds publics" dans la gestion de la crise des déchets. Cette crise sévit au Liban depuis le 17 juillet, date de la fermeture de la décharge de Naamé, et la solution de l'exportation des déchets est réapparue ces derniers jours. 

"Nous avons refusé les appels offres parce que nous estimions que leur coût était très élevé et que nous serions en train de gaspiller l'argent dû aux municipalités, souligne le bloc dans un communiqué lu par le ministre de l’Éducation, Elias Bou Saab. "Celui qui refuse une offre de 160 dollars pour une tonne de déchets ne peut accepter une offre s'élevant à 250 dollars", ajoute le bloc, rejetant ainsi l'option onéreuse de l'exportation.

Pour les députés du bloc aouniste, "l'Etat peut résoudre la crise avec une décision sérieuse et sans gaspillage d'argent", sans plus de précision, en critiquant la solution consistant, d'une part, à dégager des montants au bénéfice des municipalités, et de l'autre à "dilapider" ces mêmes montants.