Rechercher
Rechercher

Moyen Orient et Monde - Crise des migrants

Malgré les turbulences partisanes, Merkel refuse de fermer sa porte aux réfugiés

Angela Merkel hier, lors de la réunion de son parti conservateur CDU, à Karlsruhe. Thomas Kienzle/AFP

La chancelière allemande Angela Merkel a plaidé hier pour une réduction « perceptible » du nombre des migrants rejoignant l'Allemagne, ménageant ainsi les voix discordantes dans son parti conservateur CDU, mais a refusé de leur fermer la porte au nom d'« impératifs humanitaires ».
Malgré de fortes turbulences ces dernières semaines et des critiques au sein de l'Union chrétienne-démocrate (CDU) sur la politique d'accueil des réfugiés, la dirigeante conservatrice a été ovationnée de longues minutes durant par ses troupes réunies à Karlsruhe (Sud-Ouest) en congrès. Au cours d'un discours consacré quasiment exclusivement à la question des migrants, Angela Merkel, qui affronte la plus grave crise de sa décennie au pouvoir, a reconnu que « même un pays comme l'Allemagne est dépassé à la longue par un nombre si grand de réfugiés ».
Il devrait avoir dépassé le million sur l'ensemble de l'année, un record historique qui place l'Allemagne, malgré sa bonne santé économique, face à des défis logistiques considérables. « C'est pourquoi nous voulons et nous allons réduire de manière perceptible le nombre » de migrants, a-t-elle promis. Pour elle, c'est aussi dans l'intérêt des réfugiés qui jamais, a-t-elle estimé, ne quittent leur pays de leur plein gré.
Pour autant, elle a une nouvelle fois répété son mantra « nous allons y arriver », car « notre pays est fort » et que c'est « dans son identité de réussir de grandes choses ». Et insisté sur la nécessité de trouver des solutions européennes à cette crise qui est « une épreuve historique » pour l'Union européenne dans son ensemble.
La chancelière a notamment insisté sur « le rôle-clé » que joue la Turquie dans cette crise. Malgré des relations acrimonieuses avec le président turc Erdogan, Berlin est à l'origine d'un rapprochement avec Ankara pour tenter de retenir les quelque 2 millions de Syriens réfugiés en Turquie.
Enfin, la chancelière a aussi souligné l'importance de relocaliser quelque 160 000 réfugiés arrivés en Grèce ou en Italie, une mesure décidée entre partenaires européens et qui jusqu'ici a été peu suivie d'effets.
(Source : AFP)

La chancelière allemande Angela Merkel a plaidé hier pour une réduction « perceptible » du nombre des migrants rejoignant l'Allemagne, ménageant ainsi les voix discordantes dans son parti conservateur CDU, mais a refusé de leur fermer la porte au nom d'« impératifs humanitaires ».Malgré de fortes turbulences ces dernières semaines et des critiques au sein de l'Union...

commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut