À ne pas manquer

La prochaine fois je viserai le cœur

Film policier français, 2014. Réalisation de Cédric Anger, avec Guillaume Canet, Ana Girardot et Jean-Yves Berteloot. Franck est un jeune policier timide et effacé qui travaille dans l'Oise. En fait, Franck est un dangereux psychopathe qui assassine des jeunes filles rencontrées par hasard. Il les renverse avec sa voiture ou alors les prend en auto-stop et commet ses crimes. L'action se passe en 1978, et cela fait plusieurs mois qu'il agit. Sa hiérarchie le charge de mener l'enquête. Il va faire en sorte de brouiller les pistes. Il continue à tuer, tout en réalisant qu'il est fou. Pour expier ses fautes, il se flagelle et pratique la méditation. Quand la jeune Sophie, de dix ans sa cadette, tombe amoureuse de lui, Franck est obligé de gérer ses démons... La prochaine fois je viserai le cœur est adapté d'un fait divers : l'affaire Alain Lamare, un gendarme coupable de plusieurs crimes dans les années 70, et plus connu du grand public sous le surnom du « tueur de l'Oise ». L'un des meilleurs rôles de Guillaume Canet. Samedi sur Canal+ à 23h50.

Jude

Drame britannique, 1996. Réalisation de Michael Winterbottom, avec Christopher Eccleston, Kate Winslet, Rachel Griffiths et Liam Cunningham. Dans l'Angleterre victorienne, le jeune Jude Fawley reçoit de son maître d'école un conseil décisif : si l'on veut prendre le contrôle de sa vie et la réussir, il faut étudier sans cesse et rejoindre les grandes universités. Suivant ce précepte, Jude vit une adolescence exclusivement tournée vers la lecture, jusqu'à sa rencontre avec Arabella, fille d'un éleveur de cochons du coin. Mais le mariage de Jude et d'Arabella tourne vite au fiasco. En attendant d'entrer à l'université, le jeune homme gagne la ville de Christminster, où il devient maçon. Puis il rencontre Sue, sa cousine séduisante et anticonformiste... Une vibrante Kate Winslet pose sa touche personnelle et signe avec assurance ce chef-d'œuvre de Michael Winterbottom. Lundi sur Arte à 21h55.

L'Apollonide, souvenirs d'une maison close

Drame français, 2011. Réalisation de Bertrand Bonello, avec Adele Haenel, Hafsia Herzi et Jasmine Trinca. À la charnière entre le XIXe et le XXe siècle, la vie d'une maison close à Paris. Marie-France gère sa pension tout en sachant qu'une future réglementation mettra fin à son activité et à celles de ses filles. L'une des pensionnaires est défigurée au couteau par un client sadique. Elle devient bientôt une attraction pour certains hommes, qui veulent découvrir son « sourire » tracé par la lame. On suit également les parcours, souvent tragiques, parfois joyeux, de Clotilde, Julie, Samira ou encore Léa. Objet de fascination, des fantasmes ou parfois de la tendresse de leurs clients, les jeunes femmes circulent dans un univers qui ne sera bientôt plus qu'un souvenir... Un très beau cocktail de figures féminines dont la sensualité n'a pas d'égal, présentées dans un décor à couper le souffle. Mercredi sur Arte à 21h55.