« Soutien indéfectible » du Conseil de sécurité au Liban

Au lendemain d'une réunion à huis clos avec la représentante personnelle du secrétaire général de l'Onu pour le Liban, Sigrid Kaag, le Conseil de sécurité a communiqué, mercredi, une déclaration à la presse. La déclaration à la presse a été préparée par la France en collaboration avec la mission du Liban à l'Onu. Lue par le président du Conseil de sécurité pour le mois de novembre, Matthew Rycroft (Royaume-Uni), elle exprime « le soutien indéfectible du Conseil à l'égard de la stabilité, de l'intégrité territoriale, de la souveraineté et de l'indépendance politique du Liban ».

Le texte souligne que, suite à leur réunion avec Mme Kaag, qui était à New York pour présenter le dernier rapport du secrétaire général sur l'application de la résolution 1701 et pour discuter de la situation au Liban, « les membres du Conseil de sécurité ont réitéré leur condamnation de l'attentat terroriste perpétré à Beyrouth, le 12 novembre, par le groupe État islamique, et ont appelé à traduire en justice ses auteurs ».

Les membres du Conseil de sécurité ont « réaffirmé leur ferme soutien aux institutions libanaises, notamment à l'armée et aux FSI, pour les efforts qu'elles fournissent afin d'assurer la sécurité et la stabilité du pays ». Ils se sont dit préoccupés par « l'impact négatif de la crise syrienne sur la stabilité du Liban et de la menace immédiate pesant sur sa sécurité ». Ils ont réitéré « l'importance de la politique de distanciation du Liban », appelant « toutes les parties libanaises à mettre un terme à leur implication dans la crise syrienne, conformément à leurs engagements vis-à-vis des principes de la déclaration ministérielle du gouvernement actuel et de la déclaration de Baabda du 12 juin 2012 »

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Les membres du Conseil de sécurité ont exprimé leur « profonde préoccupation à l'égard de la vacance, depuis dix-huit mois, de la présidence de la République, qui porte gravement atteinte à la capacité du Liban à relever les défis sécuritaires, économiques, sociaux et humanitaires que connaît le pays ». Ils ont également appelé « tous les dirigeants libanais à respecter la Constitution du Liban, les accords de Taëf et le pacte national, pour faire passer la stabilité du pays et l'intérêt national avant la politique partisane, et agir de manière responsable en convoquant d'urgence une séance parlementaire et en procédant à l'élection d'un président ».

Les membres du Conseil de sécurité ont également manifesté « leur préoccupation vis-à-vis de l'impact socio-économique profond de la crise des réfugiés au Liban », exhortant les États membres à « augmenter l'aide au Liban ». Ils ont aussi réaffirmé « leur plein appui à la Finul ».
Enfin, les membres du Conseil ont exprimé leur satisfaction à l'égard des résultats de la dernière réunion ministérielle du Groupe international de soutien au Liban (GIS), convoquée par le secrétaire général le 30 septembre 2015.

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