Les Français affluent depuis vendredi dans les hôpitaux pour donner leur sang à un niveau inégalé qui a poussé lundi l'Etablissement français du sang (EFS) à appeler les donneurs à différer à la semaine prochaine leur démarche.
"Nous appelons les donneurs, qui sont très nombreux à venir nous voir, de surseoir à leurs dons", a déclaré à l'AFP le docteur Djamel Benomar, directeur des prélèvements dans la région parisienne. "Bien sûr il faut continuer de donner mais au bon moment", a ajouté le Dr Nenomar, précisant qu'il était "hors de question de jeter du sang périmé". "Il faut qu'on puisse compter sur eux dans deux mois" (délai nécessaire entre deux dons de sang), a ajouté ce responsable qui en "28 ans de carrière n'a jamais vu une telle mobilisation".
Samedi, l'EFS avait procédé à 8.500 prélèvements (sang, plaquettes et plasma) dans toute la France dont 2.000 dans la région parisienne. Lundi, leur nombre était déjà multiplié par quatre à la mi-journée par rapport à un lundi habituel, selon le médecin.
Plus de 350 personnes ont été blessées lors des attentats de vendredi à Paris, dont des dizaines très grièvement. Les attaques ont fait aussi 129 morts.
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France : dons de sang massifs depuis les attentats
AFP / le 16 novembre 2015 à 21h37
Les Français affluent depuis vendredi dans les hôpitaux pour donner leur sang à un niveau inégalé qui a poussé lundi l'Etablissement français du sang (EFS) à appeler les donneurs à différer à la semaine prochaine leur démarche."Nous appelons les donneurs, qui sont très nombreux à venir nous voir, de surseoir à leurs dons", a déclaré à l'AFP le docteur Djamel Benomar, directeur...
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