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Le site Vice News se met en berne par solidarité avec un journaliste irakien

Le site d'informations Vice News s'est mis en berne durant deux heures mercredi afin d'alerter sur la situation du journaliste irakien Mohammed Ismael Rasool, détenu depuis fin août en Turquie, où il est accusé de "terrorisme".

Entre 14H00 et 16H00 GMT, le site n'affichait qu'une page d'accueil titrée du mot clé "#FreeRasool". Elle expliquait que le journaliste de 25 ans avait été arrêté le 27 août en Turquie, alors qu'il était en reportage pour Vice News, et placé en détention provisoire "sur la base d'accusations sans fondement d'assistance à une organisation terroriste". Vice News appelait à signer une pétition en faveur de la libération du jeune homme sur le site change.org. Au moment de la reprise du site, la pétition comptait 8.259 signatures.

"Les rédactions occidentales s'appuient de plus en plus sur des journalistes locaux à mesure que ferment les bureaux à l'étranger et que les reportages en zone de conflit deviennent de plus en plus dangereux", explique Vice News dans une lettre ouverte au président turc Recep Tayyip Erdogan sur change.org. "L'emprisonnement de Rasool est une grave injustice, pas moins sérieuse que le placement en détention de deux journalistes britanniques", poursuit Vice News.

Mohammed Ismael Rasool a, en effet, été interpellé en compagnie de deux journalistes britanniques de Vice News, qui eux ont été relâchés une semaine plus tard. Jeudi, le Comité de protection des journalistes (CPJ) a lancé une pétition pour obtenir la libération de Mohammed Ismael Rasool.
La Turquie pointe à la 149e place, sur 180, au classement mondial de la liberté de la presse publié le mois dernier par l'ONG Reporters sans frontières, derrière la Birmanie (144e) et juste devant la Russie (152e).

Le site d'informations Vice News s'est mis en berne durant deux heures mercredi afin d'alerter sur la situation du journaliste irakien Mohammed Ismael Rasool, détenu depuis fin août en Turquie, où il est accusé de "terrorisme".Entre 14H00 et 16H00 GMT, le site n'affichait qu'une page d'accueil titrée du mot clé "#FreeRasool". Elle expliquait que le journaliste de 25 ans avait été arrêté...