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Violences au Proche-Orient: Kerry dit à Netanyahu et Abbas sa "profonde inquiétude"

Le secrétaire d'Etat américain John Kerry a exprimé samedi au Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et au président palestinien Mahmoud Abbas sa "profonde inquiétude" au sujet de la flambée de violences à Jérusalem et en Cisjordanie.

M. Kerry a parlé "séparément" aux deux dirigeants samedi pour leur dire "sa profonde inquiétude" et pour "offrir son soutien aux initiatives visant à restaurer dès que possible le calme", selon un communiqué du département d'Etat.

Le ministre américain a souligné "l'importance de condamner fermement les violences, combattre les provocations, et prendre des mesures positives pour réduire les tensions".

Il a aussi invité les deux dirigeants à "respecter le statu quo (les règles, NDLR) en parole et en acte" de l'esplanade des Mosquées, lieu saint pour les musulmans et les juifs mais source de tension récurrente, et à "empêcher les actes et les discours enflammés qui accroîtront les tensions".

Après avoir cherché ces derniers jours à éviter l'escalade, MM. Netanyahu et Abbas, évoquant chacun leur entretien avec M. Kerry, se sont rejetés la responsabilité des violences.

M. Netanyahu a dit à son interlocuteur américain qu'il attendait de l'Autorité palestinienne qu'elle arrête "son incitation farouche basée sur des mensonges qui a provoqué l'actuelle vague de terrorisme".

Quant à M. Abbas, il lui a réitéré la nécessité pour le gouvernement israélien de cesser de "couvrir les provocations des colons, menées sous la protection de l'armée".

L'esplanade des Mosquées, dont la garde a été confiée à la Jordanie, est régie par des règles tacites héritées du conflit de 1967, appelées statu quo. Elles autorisent les juifs à visiter les lieux à certaines heures de la matinée, cinq jours sur sept, mais pas à y prier.

Les violences ont fait deux morts palestiniens de plus samedi à la frontière entre Israël et la bande de Gaza tandis que des milliers de personnes montraient lors de funérailles que la colère n'était pas près de retomber.

Déclenché le 1er octobre avec une attaque qui a coûté la vie à deux colons israéliens en Cisjordanie occupée, ce cycle de violences a réveillé le spectre d'une troisième intifada, du nom des soulèvements populaires palestiniens contre l'occupation israélienne de 1987 et 2000, qui avaient fait des milliers de morts.
Le secrétaire d'Etat américain John Kerry a exprimé samedi au Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et au président palestinien Mahmoud Abbas sa "profonde inquiétude" au sujet de la flambée de violences à Jérusalem et en Cisjordanie.M. Kerry a parlé "séparément" aux deux dirigeants samedi pour leur dire "sa profonde inquiétude" et pour "offrir son soutien aux initiatives...