Le président du Conseil européen, Donald Tusk, et le président turc Recep Tayyip Erdogan ont indiqué avoir discuté lundi à Bruxelles de la zone de sécurité qu'Ankara veut installer le long de sa frontière avec la Syrie.
"L'Union européenne est prête à discuter de tous les sujets avec la Turquie, donc nous avons aussi parlé d'une possible zone tampon en Syrie", a déclaré M. Tusk aux journalistes après avoir reçu M. Erdogan, en visite à Bruxelles.
Les Européens étaient jusqu'ici très réticents sur cette demande d'Ankara. "Si on veut régler le problème des réfugiés, il y a trois choses" à faire, a expliqué pour sa part M. Erdogan, dont les propos étaient traduits en anglais.
"La première est d'abord d'entraîner et équiper" les forces rebelles modérées opposées au régime du président Bachar al-Assad en Syrie, comme les Etats-Unis ont commencé à le faire, a-t-il dit. "La deuxième est de décréter une zone de sécurité qui devrait être protégée du terrorisme, la troisième concerne une zone d'exclusion aérienne"", a ajouté M. Erdogan.
Une telle "zone de sécurité" nécessite "une décision du Conseil de sécurité de l'Onu", a pour sa part souligné le Président du parlement européen, Martin Schulz, qui a également reçu M. Erdogan.
"L'Union européenne est prête à discuter de tous les sujets avec la Turquie, donc nous avons aussi parlé d'une possible zone tampon en Syrie", a déclaré M. Tusk...
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