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Moyen Orient et Monde - Afghanistan

La frappe aérienne sur l’hôpital de MSF pourrait relever du « crime de guerre »

« L'hôpital de MSF n'est plus en état de fonctionner. Les patients qui se trouvent dans un état critique ont été transférés vers d'autres établissements médicaux. Plus aucun employé de MSF ne travaille dans l'hôpital », a déclaré Kate Stegeman, porte-parole de l'ONG en Afghanistan.
La tragédie a très vite viré à la polémique, car l'ONG a affirmé avoir transmis préventivement les coordonnées GPS de son hôpital aux armées afghane et américaine. Or les bombardements se sont poursuivis « pendant plus de 45 minutes » après que l'ONG eut averti les armées afghane et américaine que son établissement de Kunduz avait été touché par de premiers tirs. « Les impacts étaient très ciblés, toujours sur le même bâtiment. L'avion est parti, puis il est revenu pour redonner suite à une série d'impacts, exactement sur le même bâtiment », a expliqué le Dr Bart Janssens, directeur des opérations de MSF, à l'AFP.
Le président américain Barack Obama a présenté ses « plus profondes condoléances » après l'attaque dans laquelle 12 employés de MSF et sept patients, dont trois enfants, ont péri, mais il a dit attendre les résultats de l'enquête « complète » promise, « avant de porter un jugement définitif sur les circonstances de cette tragédie ».
Une prudence sémantique déjà de mise dans la bouche de la mission de l'Otan en Afghanistan, qui compte encore 13 000 soldats, dont 10 000 Américains. L'Alliance atlantique a évoqué des « dommages collatéraux » qui pourraient avoir été engendrés par un raid américain visant des insurgés talibans.
Pourtant, l'Onu est vite montée au créneau, qualifiant ce bombardement d' « inexcusable ». La frappe aérienne pourrait relever du « crime de guerre » si elle était jugée « délibérée par la justice », a déclaré le haut-commissaire des Nations unies aux droits de l'homme Zeid Raad al-Hussein. Une colère reprise à son compte par MSF. Sa présidente, Meinie Nicolai, a même refusé que le terme de « dommages collatéraux » soit accolé à cette « tragédie ».
(Source : AFP)

« L'hôpital de MSF n'est plus en état de fonctionner. Les patients qui se trouvent dans un état critique ont été transférés vers d'autres établissements médicaux. Plus aucun employé de MSF ne travaille dans l'hôpital », a déclaré Kate Stegeman, porte-parole de l'ONG en Afghanistan.La tragédie a très vite viré à la polémique, car l'ONG a affirmé avoir transmis...

commentaires (2)

Same pour les frappes à l'aide de barils d'explosifs perpétrées par ces bääSSyrianiques et leurs acolytes sur les civils syriens qui relèvent elles aussi, derechef, des pires crimes de guerre !

ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

15 h 09, le 06 octobre 2015

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Commentaires (2)

  • Same pour les frappes à l'aide de barils d'explosifs perpétrées par ces bääSSyrianiques et leurs acolytes sur les civils syriens qui relèvent elles aussi, derechef, des pires crimes de guerre !

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    15 h 09, le 06 octobre 2015

  • Et voila comment on nous enfume une fois de plus ! Nous ne pourrons jamais voir de nos yeux un yanky , un sio ou un subalterne de cette clique sous les barreaux du machin , parce que cela ne sera jamais possible tant que le monde est fagocite par cette racaille .

    FRIK-A-FRAK

    15 h 15, le 05 octobre 2015

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