À la veille de sa participation à la 70e session de l'Assemblée générale des Nations unies, Le Premier ministre Tammam Salam a l'intention déclarée de solliciter l'aide urgente des présidents des grandes puissances pour le déblocage de la présidentielle. Le calendrier de ses rencontres à New York s'ouvre par un entretien, le 25 septembre, avec le président français François Hollande, qui doit par ailleurs entamer une visite officielle à Beyrouth le 4 octobre.
Ces efforts de déblocage, relayés par l'Élysée, ont-ils des chances d'aboutir ? « Il ne faudrait pas que le Premier ministre se contente de simples échanges verbaux », souligne une source qui suit de près le dossier de la présidentielle. Sceptique, la source rappelle que « Washington avait tenté, en marge des négociations sur le nucléaire, de convaincre Téhéran de faciliter l'élection d'un président libanais. Ces efforts s'étaient heurtés au refus des responsables iraniens de s'ingérer dans les affaires intérieures du Liban, pour reprendre leurs termes ». Après la conclusion de l'accord sur le nucléaire, « Washington n'est plus motivé pour relancer la question de la présidentielle libanaise, et seul Téhéran a un pouvoir d'influence sur l'élection d'un candidat consensuel », estime cette source.
Liban - Khalil FLEYHANE
Hollande au Liban le 4 octobre prochain : la présidentielle au menu ?
OLJ / le 21 septembre 2015 à 00h00
IL ESSAIE... ON DEVRAIT LE REMERCIER POUR SA TENTATIVE... MAIS CE SERA UN COUP D'ÉPÉE DANS L'EAU !
11 h 22, le 22 septembre 2015