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Économie - Rapport

Le blocage politique retarde les réformes, selon Moody’s

Moody's Investors Service a indiqué dans son dernier rapport que le blocage politique au Liban pourrait se répéter négativement sur la notation souveraine du pays en raison de l'absence de réformes structurelles. En juin dernier, l'agence avait maintenu la note souveraine du Liban à B2 avec une perspective négative.Dans son rapport, Moody's rappelle que le Parlement a échoué à de nombreuses occasions d'élire un président de la République, prolongeant la vacance à la présidence depuis mai 2014. De même, le Parlement a prorogé deux fois son propre mandat, les députés ayant été dans l'incapacité de s'entendre sur une nouvelle loi électorale. De même, les autorités n'ont pas adopté depuis 2005 des réformes structurelles importantes, sur la taxation ou la restructuration d'Électricité du Liban (EDL) notamment.
Le rapport estime que le déficit budgétaire devrait représenter 8,3 % du PIB en 2015 contre 6,2 % l'année précédente, en l'absence de nouvelles mesures visant à augmenter les recettes.
L'agence de notation souligne par ailleurs que le secteur bancaire a soutenu les besoins de financement du gouvernement à travers les importants dépôts des non-résidents. Ces dépôts connaissent cependant un ralentissement en raison des conditions politiques et sécuritaires dans le pays. Ainsi, ils ont augmenté de 4,7 % à fin juin en rythme annuel contre 7,2 % en 2014. Moody's note enfin que les réserves en devises de la Banque du Liban (BDL) de 40,7 milliards de dollars fin mai 2015 suffisaient à couvrir le remboursement des dettes de 2015 et de 2016.

Moody's Investors Service a indiqué dans son dernier rapport que le blocage politique au Liban pourrait se répéter négativement sur la notation souveraine du pays en raison de l'absence de réformes structurelles. En juin dernier, l'agence avait maintenu la note souveraine du Liban à B2 avec une perspective négative.Dans son rapport, Moody's rappelle que le Parlement a échoué à de...
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