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Vols russes vers la Syrie : Athènes nie avoir des problèmes avec Moscou

La Grèce a nié mercredi avoir des problèmes avec la Russie concernant une éventuelle interdiction de survol de son territoire par des avions militaires russes à destination de la Syrie.

"Aucun mécontentement ni aucun autre commentaire négatif n'a été exprimé par qui que ce soit", a déclaré dans un communiqué le porte-parole du ministère des Affaires étrangères Constantinos Koutras.

Mardi, Moscou avait réclamé des explications à la Bulgarie, qui a interdit le survol de son territoire à des avions russes en route pour la Syrie, et à la Grèce, qui a annoncé que les Etats-Unis lui avaient demandé de prendre la même décision. "Si quelqu'un, et dans ce cas précis il s'agit de nos partenaires grecs et bulgares, a des doutes, alors bien entendu il doit nous expliquer quel est le problème", avait déclaré le vice-ministre russe des Affaires étrangères Mikhaïl Bogdanov, cité par l'agence de presse russe Interfax.

"S'il est avéré qu'ils prennent des mesures restrictives ou d'interdiction à la demande des Américains, alors cela soulève des questions sur leur droit souverain à prendre des décisions sur le passage par leur espace aérien d'avions d'autres pays, comme la Russie", avait noté M. Bodganov. Mais, sur un ton très différent, Athènes a affirmé mercredi qu'au contraire, "la façon dont la Grèce a traité cette affaire avait été vraiment appréciée".

La Grèce avait effectivement reçu une demande de Washington d'empêcher son survol par les avions russes apportant du soutien militaire aux forces gouvernementales syriennes. Mais mardi, un porte-parole du gouvernement avait expliqué qu'après avoir dans un premier temps, "il y a 25 jours", demandé à la Grèce la permission d'utiliser son espace aérien, la Russie avait finalement choisi une autre route.

A la question de savoir si Athènes comptait à l'avenir refuser un tel survol, le porte-parole avait reconnu que la question était "délicate", mais estimé que de toutes façons la Russie continuerait à utiliser la route alternative qu'elle avait choisi.

Mardi, un haut responsable russe, Vladimir Djabarov, vice-president du Conseil des affaires étrangères, avait déclaré que les avions ne transportaient que de l'aide humanitaire, et que la route grecque n'avait pas d'importance, car les vols passaient pour l'essentiel au-dessus du Caucase et de l'Iran.

La Grèce a nié mercredi avoir des problèmes avec la Russie concernant une éventuelle interdiction de survol de son territoire par des avions militaires russes à destination de la Syrie.
"Aucun mécontentement ni aucun autre commentaire négatif n'a été exprimé par qui que ce soit", a déclaré dans un communiqué le porte-parole du ministère des Affaires étrangères Constantinos...