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Egypte: près de 40 islamistes renvoyés devant un tribunal militaire

Le parquet égyptien a annoncé samedi avoir renvoyé devant un tribunal militaire au moins 38 islamistes présumés, dont un influent responsable religieux en exil, les accusant d'avoir formé des cellules d'activistes à l'origine de la mort d'un policier.
Parmi les suspects 35 ont été arrêtés, précise le communiqué, qui accuse des cadres des Frères musulmans, la confrérie de l'ex-président Mohamed Morsi, destitué par l'armée en juillet 2013, de les avoir poussé à commettre des attaques. Deux chefs de la confrérie figurent parmi les suspects, est-il encore écrit.
En outre, le célèbre prédicateur islamiste Youssef al-Qaradaoui, installé au Qatar, et deux autres suspects également exilé à l'étranger seront jugés par contumace.
Ils sont accusés d'avoir ordonné ou commis plusieurs attentats à la bombe au Caire et d'être impliqués dans l'assassinat d'un colonel de police en avril.
Selon les autorités, des centaines de policiers et soldats ont été tués ces deux dernières années, principalement dans la péninsule désertique du Sinaï, dans l'Est.
Les autorités ont arrêté des milliers de militants islamistes depuis la destitution de M. Morsi. La répression de ses partisans a fait plus de 1.400 morts, et plus de 15.000 pro-Morsi, essentiellement des membres des Frères musulmans, ont été emprisonnés.
Des centaines, dont M. Morsi, ont été condamnés à mort dans des procès de masse expéditifs qualifiés par l'ONU de "sans précédent dans l'Histoire récente" du monde.
Si la plupart des condamnations à mort ont été rejugées en appel, sept personnes ont déjà été pendues, dont six avaient été condamnées par un tribunal militaire.
Les militants des droits de l'Homme estiment que les tribunaux militaires délivrent des verdicts sévères, et laissent peu de place à la défense.

Le parquet égyptien a annoncé samedi avoir renvoyé devant un tribunal militaire au moins 38 islamistes présumés, dont un influent responsable religieux en exil, les accusant d'avoir formé des cellules d'activistes à l'origine de la mort d'un policier.Parmi les suspects 35 ont été arrêtés, précise le communiqué, qui accuse des cadres des Frères musulmans, la confrérie de...